Archive pour la catégorie ‘terrorisme’

36 ans après l’attentat de Bologne

Hivers 1985, l’Italie est sous la neige comme l’ensemble de l’Europe. Au cours d’un voyage scolaire à Venise et en transit à la gare de Bologne, (en fait  cela doit  être en 1987 pour nous rendre à Ancône… car sinon le transit à Bologne s’explique mal…) je remarque une horloge un peu « décalée » par rapport à un bâtiment moderne et dont l’heure reste figée. A mes demandes d’explication, mon professeur d’Italien me parle de l’attentat le plus meurtrier de l’après guerre.

Dédicace à tous les profs qui emmènent leurs élèves en voyage donc :

ll est 10h 25 en ce matin du 2 août 1980 lorsqu’une bombe explose dans la salle d’attente de la gare de Bologne ; explosion qui fait 85 morts et 200 blessés. L’attentat de Bologne serait le fait d’une association subversive composée de milieux d’affaire, de l’extrême droite, de services de renseignement détournés (des services vraiment secrets… cf.Les services de renseignement italien et les mafias), de franc-maçonnerie clandestine qui n’en avait que le nom (la loge P2)  et de groupes criminels (la bande della Magliana et acteurs mafieux).

Récemment, le film Romanzo Criminale a consacré une scène à cette évènement. Dans cette vidéo, on notera que le poseur de bombe est assassiné dans la foulée… à la minute 2.22 🙂

PS : deux officiers des services de renseignements ont été condamnés par la justice italienne pour avoir corrompu l’enquête. Combien de pays arrive à condamner des agents de ce type?

Mafias.fr sur Radio France : « Géopolitique du trafic d’armes »

Le 24 avril, France Inter (Radio France) invitait Mafias.fr à parler de la « géopolitique du trafic d’armes » suite à l’affaire de l’attentat déjoué. Quel lien entre terrorisme et crime organisé? 3 minutes à écouter 🙂

Criminalité et Pouvoir : Italie versus France

MeetUpParis
la Maison de l’Italie et mafias.fr présentent :

Les Nouveaux Monstres 1978-2014
Présentation du dernier livre de
Simonetta Greggio

Paris, le 6 Mai 2015, 19h00

Maison de l’Italie
Cité Universitaire de Paris
7A rue Boulevard Jourdan, 75014 PARIS
(RER B – Cité Universitaire)

Fabrice Rizzoli de FLARE présentera le rencontre

Dans « Les nouveaux monstres », paru en septembre 2014 chez Stock, Simonetta Greggio enquête sur l’Italie des trois dernières décennies. Un roman de la construction du pouvoir et de la collusion de l’Etat et de la mafia.

La vidéo d’Independenza TV :

Journée d’étude terrorisme

LE TERRORISME, ARME POLITIQUE ?
Colloque au Palais Bourbon – salle Colbert
126 rue de l’Université – 75007 Paris
Lundi 13 avril 2015
Sous le haut patronage de Guy-Michel CHAUVEAU, Député de la Sarthe
9h : Accueil


terrorisme-870x4509h15 : Ouverture du colloque par Alain RICHARD, sénateur du Val d’Oise, maire de Saint-Ouen l’Aumone, ancien ministre de la Défense.
10h-13h : La menace terroriste sur les démocraties. Président de séance : Yves BOYER, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, professeur à l’Ecole polytechnique.
– Parcours historique et anthropologique du terrorisme musulman, Olivier HANNE, agrégé et docteur en histoire, chercheur associé à l’université d’Aix-Marseille et professeur associé à Saint-Cyr Coëtquidan.
– Le terrorisme (irhab) tel qu’il est présenté par DAECH : aperçu des sources internes, Mathieu GUIDERE, professeur des universités et agrégé d’arabe.
– L’islam politique des Frères musulmans, Jean MAHER, président de l’Organisation franco-égyptienne des Droits de l’Homme.
– Le terrorisme islamiste, terrorisme religieux ou terrorisme d’Etat ? Ali RASTBEEN, président de l’Académie de géopolitique de Paris.
– Le terrorisme islamique radical en France, une perspective historique, Jean-François DAGUZAN, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique.
– Le terrorisme : menace durable et combat de long terme, Eduardo RIHAN-CYPEL, député de Seine et Marne, secrétaire national à la Défense du Parti socialiste.
13h – 15h : déjeuner au Restaurant de l’Assemblée
15h – 18h : La contre-attaque Président de séance : Charles BONAPARTE, écrivain, chef d’entreprise, administrateur de DÉMOCRATIES.
– le terrorisme mafieux dans la crise du système politique italien : analyse et actualité, Fabrice RIZZOLI, chercheur. Président de Crim’HALT
– Le terrorisme musulman vu de Russie, Philippe MIGAULT, directeur de recherche à l’Institut des relations Internationales et stratégiques.
– Terrorisme, problème de valeurs et relations Occident – Russie, Sergey FEDOROV, docteur en sciences
politiques, directeur de recherche du Centre d’études françaises de l’Institut de l’Europe (Académie des sciences de Russie).
– La politique française de contre-radicalisation, Pierre CONESA, ancien secrétaire général du gouvernement, auteur de « La fabrication de l’ennemi » aux éditions R. Laffont.
– Jihad, terrorisme, etc. : fantasmes, fautes et faits, Xavier RAUFER, directeur des études – département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines, Université de Paris II.
– La lutte antiterroriste et la guerre de l’information, Christian HARBULOT, directeur de l’Ecole de guerre économique.
18h : Conclusion : Général (2S) Henri PARIS, président de DÉMOCRATIES

Conférence : la société civile contre l’esprit de criminalité

Lundi 23 mars 20h-22h30
Entrée libre
Maison de l’Amérique Latine
217 Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

La société civile face à l’esprit de la criminalité

Les associations :

Crim’HALT comme Alternative : les biens des criminels professionnels doivent être redistribués à la société civile

IFRAV, association pour la citoyenneté contre les violences Démocratie et Justice, créateur du prix Falcone

Anticor, pour l’éthique en politique

Libera, la société civile contre les mafias

vous invitent à une conférence-débat sur le rôle la société civile contre l’esprit de criminalité

Intervenants :

– « Du crime organisé au terrorisme : sociologie de la violence extrême »
Geoff Dean, professeur et directeur de l’école de « criminologie et justice » à l’université de Griffith (Brisbane Australie)

– « De l’esprit de la corruption »
Eric Alt, vice-président d’Anticor et membre du syndicat de la magistrature

– « Lutter contre la corruption : à la conquête d’un nouveau pouvoir citoyen »
Séverine Tessier, présidente d’Anticor

– « Face à la violence de la corruption : de victime à lanceur d’alerte »
Patrick Malick, lanceur d’alerte

– « Libera : 20 ans d’antimafia sociale en Italie : bilan et perspectives »
Silvia Caccia, présidente de Libera France

En présence de

Jean François Gayraud, prix démocratie « Falcone 2014 »

Modération
Fabrice Rizzoli, président de Crim’HALT
et prix droits de l’Homme « Falcone 2014 »

Pour un « 21 mars journée mondiale des victimes du crime organisé »
Anticor/LCI : journée mondiale contre la… par ANTICOR-TV

 

Itv Francetv : Eglise et mafia

Eglise et mafias : le pape François face à 150 ans de liaisons dangereuses

Par Louis Boy, mis à jour le , publié le

Le souverain pontife l’a dit en juin : les mafieux n’ont pas leur place à l’Eglise. Des propos forts en Italie, où les liens entre religion et crime organisé restent étroits, et n’ont pas toujours été dénoncés avec la même virulence par le Vatican.

« Ceux qui, dans leur vie, ont choisi cette voie du mal, comme les mafieux, ne sont pas en communion avec Dieu, ils sont excommuniés. » Ces propos prononcés le 21 juin par le pape sont sans doute les plus durs jamais tenus par l’Eglise à l’adresse des mafias. 

Pour la messe finale de sa première visite en Calabre, une région du sud de l’Italie, François s’est adressé à une foule de 100 000 personnes, en plein cœur du fief de la plus puissante mafia d’Italie, et de façon très offensive : « La ‘Ndrangheta est adoration du mal et mépris du bien commun. Ce mal doit être combattu, chassé. »

Une rupture dans un pays où l’existence même du crime organisé a été un tabou pour le Vatican jusqu’aux années 90 ; ans un pays où les actes de résistance des mafieux, après ce discours du souverain pontife, ont scandalisé l’opinion publique et rappelé l’ampleur de la tâche.

Eglise et mafia, un siècle et demi d’histoire commune

Le péché originel de l’Eglise italienne remonte à l’unification de l’Italie. Les Etats pontificaux, qui s’étendaient de Rome à Bologne, sont progressivement réduits au simple Vatican. En représailles, le pape Pie IX interdit, en 1870, aux catholiques italiens de voter et de participer à la vie politique, coupant le clergé du pouvoir – l’interdiction prend fin en 1904.

Comme le raconte le journaliste spécialiste de la mafia John Dickie dans son livre Mafia Republic : Italy’s Criminal Curse, les prêtres et les évêques du sud de l’Italie se tournent alors vers d’autres sources d’autorité, qui partagent leurs principes conservateurs : les mafias émergentes que sont la Camorra à Naples, la Cosa Nostra en Sicile ou la ‘Ndrangheta en Calabre.

Les boss des mafias locales prennent l’habitude de défiler en tête des processions qui célèbrent les saints patrons de chaque village, une coutume qui perdure aujourd’hui. La complicité de l’Eglise leur permet d’afficher leur pouvoir au grand jour tout en se drapant dans les habits d’hommes pieux et respectables. Après la seconde guerre mondiale, la mafia devient également l’appui du parti La Démocratie chrétienne, au pouvoir : ils sont unis dans leur rejet des communistes. Pendant un siècle et demi, le Vatican ne mentionne pas une fois la mafia.

Une omerta brisée par Jean-Paul II

« La fin de la menace communiste est le point de bascule« , note Fabrice Rizzoli, spécialiste des mafias et auteur du Petit Dictionnaire énervé de la mafia, contacté par francetvinfo. Au début des années 90, les mafias sont mises en cause par l’opération mains propres, une série d’enquêtes sur le financement illicite des partis politiques qui fait disparaître plusieurs formations historiques, dont La Démocratie chrétienne. En retour, la violence des actions des mafias s’intensifie, culminant en 1992 avec le spectaculaire attentat qui tue le juge Falcone, leur plus grand adversaire parmi les magistrats.

Le pape Jean-Paul II se rend alors en Sicile, et prononce, le 9 juin 1993, un discours resté dans les mémoires pour sa violente dénonciation des mafias. « Ses mots étaient durs, mais surtout la manière dont il l’a dit était très forte, et a marqué », se rappelle Renaud Bernard, le correspondant de France 2 à Rome. « Je pense qu’il ne se sent plus lié à la mafia par la lutte contre les communistes, et se sent pousser des ailes, analyse Fabrice Rizzoli. Donc il dit : ‘Mafieux, vous êtes la culture de la mort, repentissez-vous.' » Sur les images, sa passion est palpable.

Ce changement de position de l’Eglise provoque des représailles des Siciliens de la Cosa Nostra. Des bombes explosent – sans faire de victimes – devant deux églises romaines, dont la basilique Saint-Jean-de-Latran, fief de l’évêque de Rome, c’est-à-dire le pape. A Palerme, un prêtre engagé contre le recrutement des jeunes par les mafias, Don Giuseppe Puglisi, est assassiné en pleine rue. Il sera béatifié en 2013, sur demande de Benoît XVI. A l’exception d’un autre assassinat de prêtre en 1994, les attaques directes contre l’Eglise et ses représentants se sont fait rares depuis.

Dans le Sud, les mafieux résistent déjà

Le dernier discours du pape François n’est donc pas un choc : il s’inscrit « dans la ligne de ses prédécesseurs » et a moins fait parler en Italie que celui de Jean-Paul II, observe Renaud Bernard, même si François est le premier à évoquer l’idée d’excommunication.

Mais quel effet concret peut avoir la parole du pape sur les activités d’organisations criminelles, aussi pieux soient leurs membres ? Le 2 juillet, une procession religieuse d’un petit village calabrais se prosterne devant la maison du boss de la mafia locale, provoquant l’indignation du ministre de l’Intérieur italien, et une enquête au sein de l’Eglise. Le dimanche suivant, 200 détenus ‘ndranghetistes boudent la messe en prison pour protester contre l’interdiction qui leur est faite de communier.

Pour Fabrice Rizzoli, le discours du pape a des limites. « Je n’entends pas encore : ‘Mafieux, je vous invite à faire repentance, mais aussi, dans un deuxième temps, à collaborer avec l’Etat.' » Pour le spécialiste de la mafia, passer devant un juge pour avouer ses crimes, comme l’ont fait 3 000 mafieux en Italie depuis les années 90, est le seul moyen de sortir réellement de la spirale du crime organisé.

Pour l’instant, le discours du Vatican se limite aux questions religieuses. En revanche, les mots du pape sont aussi un encouragement pour « ces prêtres sociaux » qui luttent sur le terrain contre les mafias « et subissent constamment des menaces ». Dans les régions très pieuses du sud de l’Italie, la voix de ces hommes d’église est un atout indispensable.

La transparence, l’arme secrète du Vatican

Mais selon Fabrice Rizzoli, le geste le plus fort du pape François dans sa lutte contre le crime organisé reste son effort de transparence sans précédent dans les finances du Vatican. Les nombreuses banques de la Cité-Etat sont en effet soupçonnées de servir à blanchir l’argent des mafias. L’Institut pour les œuvres de religion, principale institution financière du Saint-Siège, était notamment le premier actionnaire de la banque Ambrosiano, dont la faillite fit scandale en 1982, quand il fut révélé qu’une grande partie des sommes d’argent envolées appartenaient à des mafias. Son principal responsable fut retrouvé pendu à un pont de Londres, un « suicide » qui reste suspect. 

« Il y a beaucoup de fantasmes, peut-être, dans les rumeurs sur les finances du Vatican, mais elles persistent aussi parce que l’opacité est totale », explique Fabrice Rizzoli. Un peu moins depuis 2013, quand le souverain pontife a chargé le cabinet Ernst & Young de réaliser un audit financier de l’institution. Pour la première fois, des étrangers au Saint-Siège mettaient leur nez dans les comptes. Objectif déclaré : mettre les institutions administratives et financières du Vatican aux normes internationales anticorruption et antiblanchiment. Ce qui pourrait porter un grand coup aux mafias et marquer une vraie rupture entre l’Eglise et le crime organisé.

Faut-il, dans ce cas, craindre des représailles ? Le procureur de Reggio, la plus grande ville de Calabre, avertissait d’un « grand danger » que la ‘Ndrangheta ferait peser sur le pape. Pour Fabrice Rizzoli, il n’a pas à s’inquiéter pour sa vie. Les mafias « ne tuent plus » ou presque. Et le spécialiste d’avancer le chiffre de « 8 personnes par an en Sicile » contre « 3 000 entre 1978 et 1982 ». Et elles ne seraient pas en position d’assassiner des hommes d’Eglise ou de poser des bombes devant des lieux de culte. 

En revanche, il juge plus crédible la possibilité que les mafias tentent de « faire un croche-patte » au pape. « Lancer des rumeurs, des campagnes de diffamation, sortir des dossiers pour atteindre des personnes à la périphérie du pape. Cela, les mafias savent bien le faire. » Le Vatican est prévenu : on ne tourne pas si facilement le dos aux mafias.

23 mai 1992 : la mafia tue Giovanni Falcone

Giovanni Falcone mafiaJe crois que c’était un vendredi… Le 23 mai 1992 à 17h, Cosa nostra fait assassiner le magistrat Giovanni Falcone (10 ans aprés Carlo Alberto Dalla Chiesa . Les soldats de Salvatore Riina, le chef de la mafia sicilienne de l’époque, ont utilisé des planches à roulettes pour disposer 500 kilos d’explosifs dans un tunnel creusé sous l’autoroute (cf. Leçon de communication mafieuse par Toto Riina .
Sans Giovanni Falcone, il n’y aurait pas eu de maxiprocès en 1986. La mafia sicilienne serait peut-être encore une organisation mystérieuse. Giovanni Falcone a donc été puni pour avoir révélé les arcanes de Cosa nostra. De nombreux spécialistes continuent de penser que Zu Toto Riina (oncle Toto) n’a pas agi seul (cf. Italie, l’omertà d’État au secours de Cosa Nostra). Il y aurait donc des commanditaires externes à la mafia. Mais qui a eu intérêt à détruire la mémoire de l‘Antimafia, sinon les complices de la mafia (cf. Les derniers mots de Falcone et Borsellino)
Vous pouvez voir un trés bon documentaire en français qui explique le maxi-procés et l’importance de la décision su 31 janvier 1922 de la Cour de cassation qui a fait l’objet d’une thèse (cf. Mafias italiennes et relations internationales et d’articles (cf. Le terrorisme mafieux dans la crise du système politique italien et 12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993
Tous les mots en gras sont dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia en vente sur Amazon.

Rap Antimafia

Mazal Tov : Berlusconi condamné définitivement

Dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia

 Berlusconi (Silvio)
« Il cavaliere » à cheval sur une organisation mafieuse

Voir "négociation" et "terrorisme" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafiaLa rumeur veut que Silvio Berlusconi, l’un des hommes
les plus riches d’Italie et trois fois nommé président du
Conseil, soit un mafieux. Dans les faits, il est peu proba-
ble qu’il appartienne à une organisation mafieuse et qu’il
ait subi un rite d’affiliation. En revanche, Silvio Berlusconi
naît en Lombardie dans un milieu économico-mafieux et
semble ne s’en être jamais affranchi….  Après s’être inscrit à la
loge subversive P2 (cf. Massomafia), de 1978 à 1983, il fonde
37 sociétés holdings de Fininvest et des sociétés fiduciaires
suisses encore plus obscures qui reçoivent 500 milliards
de lires en valeur actuelle, dont 113 milliards en liquide
(300 millions d’euros)…

Sans appartenir à l’organisation,
Silvio Berlusconi est un allié objectif des mafieux et le fruit
d’un système plus complexe : la bourgeoisie mafieuse.

BFMTV le soir : contre la mafia en Corse, des outils antimafias

Contre la mafias en Corse : des outils antimafias :

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