Archive pour la catégorie ‘terrorisme’
12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993
La presse française s’enflamme (cf. Richard Heuze, le Figaro du 19/10/2009 : « Quand la mafia tentait de négocier avec Andreotti« ). Elle découvre que la mafia sicilienne a posé des bombes en 1992-1993 (cf. Bon anniversaire Giovanni) et dialoguer avec des politiciens pour obtenir leur faveur…. (cf. Leçon de communication mafieuse par Toto Riina). Ensuite, l’article ne dit pas que la Cour de cassation, dans sa décision du 15 octobre 2004 a condamné Giulio Andreotti pour le délit d’association mafieuse mais les faits (antérieurs à 1980) sont prescrits.
Le 12 janvier 2002, déjà, au cours d’un colloque organisé au Sénat par l’association Démocraties, un « jeune » doctorant expliquait que la première République italienne mourante subissait des attaques mafieuses afin de faire pression sur l’Etat et sa nouvelle classe politique (cf. La Sicilienne rebelle).
Les services de renseignement italien et les mafias
Dans la nuit du 7 décembre 1970, l’italie devait devenir une dictature comme en Grêce, l’Espagne et le Portugal. Le coup d’Etat organisé par le prince Valerio Borghese échoue mais la République italienne avec sa magistrature indépendante, fait vite la lumière sur cette évènement et ce, même si la participation des mafias sera médiatisée bien après. Retrouvez un extrait de la thèse de doctorat de science politique (cf.Mafias italiennes et relations internationales) qui développe le rôle des mafias italiennes dans ce coup d’Etat avorté :
» … Pour donner le départ du coup d’Etat Borghese, les 6 et 7 décembre 1970, une série d’attentats contre des églises, des supermarchés, des sièges de partis politiques et à la préfecture de police à Reggio ravivaient à nouveau un climat de guerre. Si le coup d’Etat réussissait, l’Italie aurait du se transformer en régime autoritaire. Pour cela les putschistes devaient s’emparer du Quirinale, le bâtiment présidentiel à Rome, de la Rai ainsi que de nombreuses casernes dans tout le pays. Des témoignages sérieux et concordants devant la Commission parlementaire contre le terrorisme font état de la présence des militaires haut gradés prêts à prendre le contrôle de casernes dans toute l’Italie. D’autres témoignages démontrent la mobilisation des mafieux calabrais résidant à Milan et disposés à prendre les rênes de la ville même. A Reggio, les mafieux et les militants d’extrême droite avaient des uniformes de carabinier à distribuer.
A Rome, des tueurs de Cosa nostra [la mafia sicilienne] avaient débarqué par avion dans la nuit du 6 au 7 décembre 1970 afin de neutraliser le chef de la police, ce qui a été confirmé plus tard par des collaborateurs de justice. Ils ont été accueillis par Salvatore Drago, médecin de chambre du ministre de l’intérieur. Le 7 décembre au soir, le prince Borghese arriva avec des hommes armés au ministère de l’Intérieur. Cependant, ce serait lui-même qui aurait donné un coup de téléphone avant de donner le contrordre de mettre fin à l’opération au dernier moment.
Il est désormais acquis que le prince Borghese avait noué des contacts avec des agents de la CIA, en particulier un ancien officier nazi, ainsi qu’avec Lucio Gelli, le grand maître de la loge P2 [ loge maçonnique clandestine et subversive, cf. Hommage à Carlo Alberto Dalla Chiesa ]. Certaines hypothèses font état du fait que les Américains auraient retiré leur accord au coup d’Etat au dernier moment. D’autres affirment que Lucio Gelli manipulait le prince Borghese afin d’obtenir des garanties de la Démocratie chrétienne. Il est fort probable le prince Borghese savait que le coup d’Etat n’irait pas à son terme. Dans tous les cas, l’intimidation prit ses racines en Calabre avec la complicité de la ‘Ndrangheta [la mafia calabraise] et de Cosa nostra…«
L’opération Tora Bora est l’énième action de la stratégie de la tension (1947-1989). Les services de renseignement italiens participèrent activement à cette stratégie. Le SIFAR, le premier service de renseignement des forces armées — largement financé par les industriels italiens — aurait fomenté un coup d’État en 1964. Le directeur du SID — Service d’information de la Défense, qui succède au SIFAR — fut impliqué dans l’attentat de Piazza Fontana en 1969 et dans le coup d’État Borghese. Après de tels évènements, on comprend que l’Italie ait réformé ses services de renseignement en 1977 puis en 2008. Pour en savoir plus sur ces réformes, cliquez sur le doc à gauche ; il s’agit d’un article paru au sein de la publication en photo en haut à droite Renseignement, Média et Démocratie).
Le terrorisme mafieux dans la crise du système politique italien
Analyse géopolitique des relations « politico-mafieuses » après la chute du mur de Berlin,
revue de l’Institut de Recherche de L’European Business school, n°11, 2008
Entre 1992 et 1993, Cosa nostra sicilienne commet pas moins de 7 attentats dont celui de Florence en 1993 (en photo) ; des attentats déjà évoqués le 12 janvier 2002 au cours d’un colloque et qui ont fait l’objet d’une attention particulière dans un article tiré d’un thèse (cf. Mafias italiennes et relations internationales) :
La fin de la confrontation « Est-Ouest », entraîne dans sa chute le « système politico-mafieux » d’après-guerre et la « première République » (1945-1992)1. Au cours de la « deuxième République », les mafias italiennes perdent l’importance qu’elles ont eu sur la scène politique et militaire dans la stratégie américaine du containment visant à empêcher tout pays du monde libre à basculer dans le communisme.
Les années quatre-vingt dix sont d’abord marquées par une confrontation entre la justice, les organisations mafieuses et une partie de la classe politique. De 1992 à 1994, l’Italie connaît une phase d’instabilité politique et économique. De nouvelles lois, un relatif renouveau de la classe politique amène à penser qu’une « seconde République » est née. Ce contexte permet une offensive des magistrats contre les organisations mafieuses et leurs complices. Face à ce nouveau rapport de force, la mafia s’adapte et reconquiert les alliances politiques. L’alibi de la lutte contre le communisme qui freinait la répression contre les mafias semble caduc. Les politiques ne sont plus en mesure de garantir l’impunité des mafieux. Les relations-politico-mafieuse semblent entrer dans une nouvelle ère.
Les magistrats profitent de ce vide politique et de la remise en cause de la loi du silence pour infliger des coups sérieux aux organisations mafieuses. La réponse de la mafia se résume à une stratégie terroriste. Par la suite, les victoires étatiques comme la terreur mafieuse ont peut-être laissé place à une nouvelle forme de pacte.
La suite :
1 La notion de changement de République en Italie ne repose pas sur une rupture constitutionnelle comme c’est le cas en France.
« Pauvre » Saviano
L’auteur du livre « Gomorra », Roberto Saviano est condamné à mort par le clan des Casalesi (art. 18 ). Les Casalesi sont un cartel de clans qui règnent en maître à Casal di Principe, dans l’arrière pays de Naples (art. 53). Pour sa sécurité, le journaliste, philosophe de formation, vit sous protection policière permanente dans des lieux tenus secrets.
Avril 2008, pendant un mois, il a tenté de louer un appartement dans le quartier de Vomero à Naples. D’après le quotidien il Mattino, un groupe de locataires voisins a refusé la présence du journaliste menacé de mort par la mafia.
En Italie, une importante partie de la population est « gênée » par les personnes qui luttent contre la mafia. Déjà, dans les années quatre vingt, les voisins du juge Falcone se plaignaient du va-et-vient des voitures de police de son escorte. A Naples, on préfère être racketté et crouler sous les ordures plutôt que de vivre avec un homme courageux à ses côtés. En effet, la peur est omniprésente. Ce type d’acte au quotidien constitue une victoire pour la mafia.
C dans l’air avril 2008, 1 minutes 36 secondes sur Saviano :
Jeunesse et hérédité de Silvio Berlusconi
Silvio Berlusconi est né le 29 septembre 1936 à Milan. Il est le premier de trois enfants, deux garçons et une fille. Son père, Luigi Berlusconi, est employé à la Banque Rasini. Sa mère, Rosa Bossi, est femme au foyer. Cela commence mal. La banque Rasini est une des banques des familles mafieuses de Palerme. Silvio Berlusconi fréquente dès son plus jeune âge un milieu obscur. Un psychologue dirait que son père a réussi sa transmission…
En 1954, il obtient le baccalauréat, section lettres classiques, au lycée catholique Copernic et s’inscrit en droit à l’université d’Etat de Milan. Il fait occasionnellement du porte-à-porte pour vendre des brosses électriques. Il fait également des photos lors de mariages et d’enterrements. Il joue de la basse et chante dans l’orchestre d’un ami d’enfance, Fedele Confalonieri, mais aussi sur des bateaux de croisière. En 1957, il a son premier emploi occasionnel dans le secteur de l’immobilier et de la construction.
Vittorio Magano « le héros »…
Le Sénteur Marcello Dell’Utri, sur la photo à gauche, est le créateur de Forza Italia, le parti politique de Silvio Berlusconi (cf.Biographie Berlusconi). Marcello Dell’Utri a été condamné, de manière définitive, pour les délits de calomnie, de fraude et d’extorsion. Pour ce dernier délit, Marcello D’ell’Utri étaient accompagné par le capomandamento de Trapani Vincenzo Virga.
L’histoire des trois personnages (Mangano, Berlusconi et Dell’utri) débute en 1974. A cette date, un entrepreneur milanais dynamique, Silvio Berlusconi a peur de subir un kidnapping (cf. Jeunesse et hérédité de Silvio Berlusconi ….). Dans les années soixante-dix, les clans mafieux enlevaient les riches industriels du Nord contre des rançons. Silvio Berlusconi demanda alors à son ami sicilien, Marcello Dell’Utri une protection. En conséquence, le mafieux Vittorio Mangano fut embauché comme palfrenier dans la villa de Silvio Berlusconi qui ne fut jamais kidnappé. En revanche, la carrière de Berlusconi prit une autre ampleur… (cf. Le lien organique du président du Conseil avec les organisations mafieuses)
Pour cette prestation d’intermédiaire, Marcello Dell’Utri a été condamné, en 2004, à 9 ans de prison pour « concours externe en association mafieuse » (art. 35 cf2r). Il est complice de la mafia mais n’appartient pas à l’organisation mafieuse. Actuellement, le procès Marcello Dell’Utri et en appel.
Les magistrats ont longtemps espéré que le mafieux Mangano, témoigne contre Marcello Dell’Utri, en vain. Le mafieux Mangano, sur la photo à gauche, est décédé d’un cancer en 2000. Marcello Dell ‘Utri en a conclu qu’un mafieux qui ne parle pas est un héros! En Italie, une partie de la classe politque considèrent la loi du silence comme une valeur.
Attention ! Si Marcello Dell’Utri est réélu au Sénat et acquitté en appel, il a déjà prévu de participer au gouvernement de centre-droit. Son programme est basé sur le révisionnisme : « nous réviserons les manuels d’histoire conditionnés par la résistance… » M. Dell’Utri sait-il que c’est grâce à la Résistance, la Constitution et la République qu’il peut dire des énormités?
Elections législatives le 13 avril…
La ‘Ndrangheta comme Al Quaida?
Cette analyse est à mettre en relation avec un autre rapport ; celui de la Commission parlementaire antimafia (Cpa). Publié le 20 février dernier, ce rapport affirme que la mafia calabraise possède un structure tentaculaire privée de direction stratégique mais caractérisée par “une sorte d’intelligence organique qui est comparable à Al Quaida”. On comprendra que les organisations transnationales les plus adaptées à la mondialisation sont celles dont la structure se révèle souple. La mafia calabraise est une mafia dotée d’une grande puissance financière qui lui permet de s’insérer dans l’économie, en particulier dans les domaine de la construction des routes, de la santé, de l’agro alimentaire, du tourisme et des activités économiques dans la plaine de Gioa Tauro.
Ces deux conditions et une tradition historique subversive, la rendent capable d’actes de terrorisme contre l’Etat. Rappelons qu’en 2005, la Direction d’enquête antimafia (DIA) avait déjoué un projet d’attentat contre un magistrat et que la ‘Ndrangheta a assassiné le vice-président de la région calabre (voir n°1).
Enfin, il convient de mettre en parallèle ces données avec la dernière arrestation à Bari dans les Pouilles. Les magistrats de la direction provinciale antimafia ont arrêté des mafieux de la Sacra Corona Unita. Les écoutes téléphoniques faisaient état de jeunes prêts à tout pour sauvegarder le clan ; “ prêt à faire le kamikase ”!
Cosa nostra s’engage-t-elle, à nouveau, sur la voie du terrorisme ?
Après avoir opté pour une stratégie terroriste de 1992 à 1993 sur l’ensemble du territoire italien1, Cosa nostra a subi d’importants effets « boomerang », comme celui de la réaction des autorités2 et celle du phénomène des repentis (cf. 12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993). Depuis lors, la mafia sicilienne a opté pour une autre stratégie, celle de « l’invisibilité » sous le commandement symbolique de Bernardo Provenzano « en cavale » depuis 40 ans3. Cependant, des événements récents pourraient conduire à la fin de cette pax mafiosa.
Dans la soirée du 29 octobre 2005, les forces de l’ordre 4 ont arrêté deux membres de la mafia de Gela dans le Sud de la Sicile, parce qu’ils préparaient un attentat contre le juge Ottavio Sferlazza. D’après les enquêteurs, le plan était dans sa phase conclusive puisqu’il était question d’utiliser une grosse quantité d’explosif sur la route Caltanissetta-Gela, empruntée quotidiennement par le magistrat.
Le premier élément d’analyse réside dans l’importance de la cible. Sferlazza était jusqu’il y a peu président de cour d’assise dans de nombreux procès concernant précisément l’assassinat de juges5 . Le plus célèbre demeure celui du massacre de Capaci6 contre le juge Falcone en 1992. Ottavio Sferlazza, est réputé pour sa grande sévérité, car il a condamné de nombreux chefs mafieux, en particulier ceux de Gela. Or, les deux mafieux arrêtés, Salvatore Azzerello (29 ans) et Paolo Palmeri (38 ans7 ), appartiennent au clan Rinzivillo de Gela, ce dernier étant même considéré comme le « gérant » de cette famille mafieuse.
Le magistrat a été placé sous haute protection et des perquisitions sont en cours afin de découvrir quels autres membres de l’organisation ont projeté l’attentat. En outre, l’affaire est suivie de près par la Direction nationale antimafia (DNA)8 , car un élément est particulièrement inquiétant. En effet, le plan a été révélé par un commerçant non connu des services de police qui, après avoir été ruiné par le racket, a été recruté pour préparer l’attentat. Utiliser des personnes extérieures à l’organisation pour commettre un délit mafieux aussi important est une démarche rare et peu sûre. Ces événements en sont la preuve. Ce mode opératoire tend à démontrer qu’il s’agissait d’un acte de vengeance local qui n’avait l’aval de la hiérarchie. Or, la famille Rinzivillo est sous le contrôle du « boss » Piddu Madonia, fidèle allié du chef de Cosa nostra, Bernardo Provenzano, celui la même qui a opté pour une organisation « souterraine ».
Par conséquent, si le clan Rinzivillo a opéré avec « l’autorisation », nous sommes en présence d’un changement de stratégie historique. En revanche, si le clan a agi de sa propre initiative, il a pris le risque de provoquer des tensions au sein même de l’organisation. Les mafias sont caractérisées par la notion de contrôle de territoire. Puisque l’attentat devait avoir lieu entre Caltanissetta et Gela, dans le centre de la Sicile, une région discrète mais à forte densité mafieuse, il fallait l’assentiment des familles sous peine de déclencher une guerre de mafia.
Par ailleurs, cette tentative d’attentat arrive après le meurtre de Maurizio Lo Iacono9 à Particino, à 30 km de Palerme, le 4 octobre 2005. Maurizio Lo Iocono, chef mafieux émergent de 34 ans, récemment sorti de prison, profitait de la crise de la famille de Vito Vitale10 pour étendre son influence. Les enquêteurs pensent logiquement que le clan Vitale a fait tuer l’entreprenant Lo Iacono. Cependant, la victime était un proche de Bernardo Provenzano, ce qui peut faire penser, non pas à un simple règlement de compte, mais à une rupture de l’équilibre qui anime la pax mafiosa des dix dernières années.
Enfin, le 16 octobre 2005, le vice-président de la région Calabre a été assassiné par des hommes de la ‘Ndrangheta, l’organisation criminelle de type mafieux calabraise (cf. L’assassinat du vice-président de la régio calabraise : un meurtre politico-mafieux). Si les deux évènements de Sicile et de Calabre n’ont pas de rapport direct entre eux, ils sont à intégrer dans une réflexion plus large sur le contexte politico-mafieux italien à l’approche des élections législatives d’avril 2006.
Ainsi, en dépit des nombreux succès des forces de l’ordre11 , il semble une fois encore que la partie contre la mafia se joue à Rome.
- 1Cf. Fabrice Rizzoli, « L’Etat italien face au terrorisme mafieux », Actes du colloque « Etat et terrorisme », Démocraties, 12 janvier 2002, publiés aux éditions Lavauzelle, collection Renseignement et guerre secrète, p. 45.
- 2Arrestations des principaux chefs corleonais : Salvatore (Toto) Tiina, Leoluca Bagarella, etc.
- 3Mais qui s’est fait opérer en France l’année dernière.
- 4Le mandat été émis par le procureur Francesco Messineo, le substitut Roberto Di Natale, les magistrats près la Direction provinciale antimafia Nicolo Marino et Antonino Patti. Les arrestations ont été effectuées par la police de Caltanissetta et de Gela.
- 5Chinnici, Antonino Saetta et le capitaine de carabiniers Emmanuelle Basile.
- 6Le 23 mai 1992, entre Palerme et l’aéroport de Punta Raisi, à la hauteur de la ville de Capaci, 550 kilos d’un mélange de TNT et de nitroglycérine caché sous une conduite d’eau souterraine explosait sous la chaussée de l’autoroute !
- 7Propriétaire d’une entreprise de transport, a déjà été condamné pour extorsion, trafic de cocaïne, d’héroïne et de marijuana.
- 8La DNA a un nouveau procureur Pietro Grasso et c’est la polémique car le gouvernement Berlusconi a tout fait pour empêcher la nomination d’un autre procureur bien plus expérimenté en la matière : Gian Carlo Caselli, ex-procureur de Palerme.
- 9Fils de Francesco Lo Iacono, vieux mafieux de premier ordre du capomandamento (canton au sens mafieux) de Particino.
- 10Vito Vitale est depuis longtemps en prison avec ses frères et ses soeurs dont une (Giusy) est devenue collaboratrice de justice.
- 11Arrestation de deux chefs, un de Cosa nostra (Umberto di Fazio du clan Santapaola de Catane) et un de la ‘Ndrangheta (Sebastiano Strangio arrêté au Pays-Bas) au mois d’octobre.