Articles avec le tag ‘infiltration dans l’économie légale’

Itv JOL Presse : trafic de déchets

Italie: la mafia enfouit les déchets, pollue les sols et en tire de l’or

Propos recueillis par Anaïs Lefébure pour JOL Press

Début mars 2014, un réseau d’enfouissement illégal de déchets a été démantelé en région parisienne, impliquant la famille Hornec, figure du grand banditisme français (cf.Trafic de déchets en France). Ces dépôts sauvages d’ordures, inspirés des méthodes de la mafia italienne, ne sont pas sans conséquences sur les sols. En Italie, le ministère de l’Agriculture a même fait interdire à la vente les produits récoltés dans une zone chargée de produits toxiques enfouis par la mafia. Entretien avec Fabrice Rizzoli, spécialiste de la criminalité organisée et des mafias, qui nous explique pourquoi le traitement des déchets est si prisé par la pègre italienne.

rizzoli mafia antimafia

En 2007-2008, suite à une saturation des décharges, Naples croulait sous les immondices. La mafia avait en effet rempli les décharges légales de déchets provenant des entreprises du Nord de l'Italie... Photo: Peter Van den Bossche / flickr-cc

JOL Press : Pourquoi le traitement des déchets est-il si prisé par la mafia italienne ?

Fabrice Rizzoli : Les mafieux sont « friands » de fonds publics, et la facilité du traitement des déchets les arrange. Il leur suffit d’acheter une société de ramassage de déchets, de se procurer un chauffeur, une benne à ordures et un endroit pour déverser les déchets. Il n’y a besoin d’aucune technicité. Une fois rentrés dans le business du ramassage des déchets légaux après avoir répondu à un appel d’offres, ils peuvent entrer dans le ramassage des déchets illégaux. C’est-à-dire qu’avec les mêmes camions ou presque, ils passent des accords avec des entrepreneurs du Nord de l’Italie pour aller enfouir les déchets, dans la région de la Campanie ou ailleurs.

JOL Press : L’enfouissement des déchets et produits toxiques par la mafia fait des dégâts considérables, notamment dans le sud de l’Italie. Cette prise de conscience est-elle nouvelle ?

Fabrice Rizzoli : Il y a 20 ans, en Italie, un « repenti » a déclaré à la Commission parlementaire que « les déchets valent plus que de l’or » (en dialecte napolitain, la phrase exacte était : « le camion entre avec des déchets et en ressort avec de l’or »). Le trafic des déchets rapporte en effet énormément à la mafia (ce n’est pas pour autant que les mafieux ont arrêté le trafic de drogue).

L’Italie a imposé en 1996 les premières mesures de recyclage des déchets industriels. Ces mesures imposées au nombreuses PME-PMI qui forment une grande partie du tissu économique italien, leur coûtent souvent beaucoup d’argent. Certaines entreprises, qui travaillent par exemple dans le caoutchouc ou le plastique, doivent également subir la concurrence chinoise. Elles peuvent ainsi être tentées de faire appel à des organisations criminelles pour qu’elles les débarrassent de leurs déchets à moindre coût.

Si la crise des déchets à Naples en 2008 a été très fortement médiatisée, cela fait tout de même une dizaine d’années que l’on parle de ces problèmes, et que des associations militent pour un autre type de décharges, pour la réduction des déchets, contre les cancers qui explosent dans ces régions touchées par l’enfouissement illégal de déchets etc. La prise de conscience est donc davantage médiatique (Marc Dana pour France 3)

JOL Press : Les réseaux mafieux ane risquent-ils pas de « retourner leur veste » en proposant leurs services pour nettoyer ce qu’ils ont eux-mêmes pollué ?

Fabrice Rizzoli : L’État pourrait décider de traiter les sols pollués, quand cela est possible, parce que certains produits sont très toxiques. Dans ce cas, il allouerait des fonds et les entreprises mafieuses pourraient s’infiltrer dans les appels d’offres pour utiliser ces fonds publics. Il faudrait cependant que le service de nettoyage opéré par la mafia soit de qualité, pour ne pas risquer de reproduire le même schéma que lorsque la mafia construit des routes impraticables, parce que le goudron n’est pas assez épais ou que le ciment est de mauvaise qualité…

JOL Press : Comment réagissent les autorités italiennes face à cela ?

Fabrice Rizzoli : Elles font des affaires depuis 20 ans en mettant les mafieux en prison, en confisquant leurs biens, en obtenant des déclarations des collaborateurs de justice… Du point de vue de la répression, l’Italie a de très bon outils juridiques. Le Parlement européen d’ailleurs a mis en place une commission spéciale sur la criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux en mars 2012 et, après avoir planché pendant 18 mois sur la question, a émis son premier rapport et ses premières directives dans lesquelles il demande à tous les pays européens de faire comme l’Italie et de réutiliser, à des fins sociales, les biens confisqués.

Par exemple, aujourd’hui, dans les régions où la mafia a pu enfouir des déchets toxiques, il existe maintenant des coopératives – de mozzarella ou autre – sur des terrains confisqués à la mafia. Le mauvais côté des choses, c’est que la classe politique italienne n’a pas beaucoup changé dans ses rapports avec le sud de l’Italie et dans sa manière de gérer le bien public. Certaines personnes corrompues qui siègent dans les conseils municipaux continuent donc de donner des appels d’offres à la mafia napolitaine.

JOL Press : Un réseau d’enfouissement illégal de déchets a été démantelé début mars dans la région parisienne. Est-ce une première ?

Fabrice Rizzoli : On avait déjà eu quelques affaires de ce genre, mais la France a fait le choix de construire beaucoup d’incinérateurs donc il n’y a pas vraiment les mêmes problèmes d’enfouissement des déchets ménagers. Les entreprises françaises qui ont envie de se débarrasser de leurs déchets savent aussi très bien le faire à l’étranger. Il y a également un service de gendarmerie qui s’occupe spécialement de cela en France. Le défaut de la police française, c’est qu’elle a beaucoup de mal à rendre publiques ces affaires. Elle communique peu, contrairement à l’Italie où le rapport de la direction des enquêtes anti-mafias est rendu public sur internet. Ce réseau démantelé début mars se trouvait dans la région parisienne et impliquait le clan Hornec. L’affaire était assez grosse et cela a donc été médiatisé.

JOL Press : Quelles autres techniques de la mafia italienne sont utilisées en France ?

Fabrice Rizzoli : On est à peu près certains que dans le sud de la France, des entreprises de recyclage de déchets, y compris de très grandes, font appel à des mafieux italiens et se débarrassent parfois de leurs déchets (hospitaliers, mais aussi nucléaires) en Italie…

—————————————————

Fabrice Rizzoli est docteur en science politique, spécialiste de la criminalité organisée et des mafias. Il a été secrétaire général de l’Observatoire géopolitique des criminalités de 2008 à 2012 et est responsable du bureau FLARE Network France. Il intervient régulièrement comme conférencier sur ces thèmes et a écrit Le petit dictionnaire énervé de la mafia, Les Editions de l’Opportun, 2012.

Trafic de déchets en France

Au mois de mars 2014, douze personnes ont été placés en garde à vue en région parisienne dans une affaire d’extorsion de fonds et de dépôt illégal de déchets. Parmi elles figurent Jean-Claude Hornec et son fils Loune, deux membres d’une famille dont certains sont considérés comme les parrains de la pègre parisienne. Les douze interpellés sont soupçonnés d’extorsion de fonds en bande organisée, association de malfaiteurs et dépôt illégal de déchets, dans une affaire de fraude à l’environnement, précise une source judiciaire. (cf. Affaire Guérini : des peines de prison ferme dans le volet « Queyras »)

Il leur est notamment reproché d’avoir organisé frauduleusement l’emploi de déchets non-recyclables dans des chantiers de remblaiement. Les enquêteurs ont également mis au jour des malversations. Il s’agit d’une «vaste affaire de fraude à l’environnement en bande organisée et d’extorsion de fonds», a précisé une source policière…. la suite Ile-de-France : vaste coup de filet pour une fraude à l’environnement et cette vidéo de complément d’enquête :

Antonello Mangano auteur de « Zenobia » à Paris

Jeudi 5 décembre 2013

19h

MARCOVALDO LIBRERIA-CAFFE

au 61, rue Charlot – 75003 – Paris

Antonello Mangano, journaliste et fondateur du site terrelibere.org, présente son dernier livre :

Zenobia

Dalla Salerno-Reggio Calabria ai cantieri del Nord. Il laboratorio dei rapporti tra ‘ndrangheta e imprese

Rencontre en italien modérée par Silvia Caccia de Libera France

Marseille : Mafias.fr fait don de ses solutions

Marseille : des idées pour lutter contre la « mafia »

Fabrice Rizzoli |Docteur en sciences politiques, Fabrice Rizzoli enseigne dans plusieurs établissements universitaires et anime le site Les Mafias, analyse au quotidien d’un phénomène complexe.,
Il représente en France le réseau Flare (Freedom legality and rights in Europe) contre la criminalité organisée transnationale, qui milite pour la réutilisation à des fins sociales des biens confisqués au crime organisé
Auteur du « Petit dictionnaire énervé de la mafia » (éd. de l’Opportun, 2012). Rue89

Avec treize règlements de comptes en 2013, les Bouches-du-Rhône occuperaient la tête du classement en France, avec une brusque accélération ces dernières années. On désigne le trafic de stupéfiants mais le manque de repères est visible à tous les échelons du pouvoir.

La réponse de l’Etat est souvent la même : un déplacement et une promesse d’effectifs policiers supplémentaires. A l’échelle locale, les élus demandent une militarisation du territoire (intervention de l’armée, doublement des effectifs ou des pistolets pour policiers municipaux).

A mettre au crédit du gouvernement de gauche : une vision moins caricaturale des quartiers populaires, ce qui l’amène à proposer une « approche globale » qui inclut un contrôle du territoire (CRS à l’entrée des cités), un peu de prévention (enlèvement des carcasses de voitures) et la tentative d’améliorer la situation socio-économique de ces quartiers.

Mais une contradiction demeure insurmontable. Pour la première fois, le politique parle de « mafia » en Corse et à Marseille mais ne propose aucun moyen antimafias.

Face à un problème structurel – le crime organisé – l’Etat pourrait expérimenter des outils qui ont déjà fait leurs preuves dans d’autres pays ; à condition de rompre avec une vision jacobine et prohibitionniste d’un autre temps.

« Sous-développement organisé »

Les données socio-économiques de Marseille dressent le portrait d’une ville pauvre, avec des quartiers nord touchés par l’échec scolaire et le chômage, malgré un arrière-pays très riche.

Les inégalités sociales visibles génèrent d’importantes frustrations et mis à part la perspective d’un emploi public, la population de Marseille souffre d’un manque de services et de projet politique. Non loin des villas avec piscine et des yachts, il s’est mis en place, dans les quartiers populaires, une « économie de la pauvreté ».

Les caïds y trouvent une main-d’œuvre disponible pour occuper les fonctions de guetteur et de vendeur, souvent mineure, ainsi que des « nourrices » qui cachent les stupéfiants dans leur appartement.

Un crime organisé trés puissant

A Marseille, il y a le grand crime organisé et les aspirants.

Les « grands » du milieu utilisent parfois la violence, comme dans la tuerie des marronniers ou l’élimination de Roland Gaben, mais avec parcimonie. Et pour cause, les grands ont un pied dans la légalité, comme en témoignent les affaires Campanella-Baresi, la fraude à la taxe carbone ou les trafics internationaux.

Le grand banditisme français, basé en Espagne, bénéficie d’une large impunité. Il se contente de distribuer la drogue à des semi-grossistes, contrôle les débits de boisson où l’on vend de la drogue, perçoit une quote-part sur les bénéfices et a abandonné le secteur du cannabis aux cités.

Les dealers du bas de l’échelle s’entretiennent avec des places de ventes, des dettes de cannabis et des « carottages ». La violence est parfois trompeuse. L’éclat à la kalachnikov n’est pas toujours en relation avec la puissance économique.

L’Etat français ne fait pas sa part

La lutte contre les grands caïds n’est pas efficace. En dépit des saisies et des arrestations, le cycle continue. Pourquoi un jeune de Marseille ne tenterait pas sa chance par tous les moyens ? Il sait que l’Etat ne fait pas sa part. Parmi les insuffisances à déplorer :

  • une absence d’indépendance à tous les échelons de l’enquête (procureurs, officiers de police judiciaire) qui entraîne peu de procès complexes ;
  • le manque de témoignages de l’intérieur, en raison de l’absence d’un statut de coopérateur de justice – prévu par la loi Perben, mais sans décret d’application ;
  • une protection des témoins inexistante (pour les témoins criminels comme pour les témoins victimes, comme les commerçants rackettés) ;

En Italie, la coopération du criminel ou du témoin avec l’Etat est encadrée par la loi et sous la seule responsabilité d’un procureur indépendant : quelle leçon de démocratie ! L’Etat français ne fait pas sa part en matière de justice car il ne condamne presque jamais ses élites corrompues.

Pour un Cannabis social club à Marseille

A Marseille comme ailleurs, le cannabis est la drogue la plus consommée. La plupart des usagers ne consomment que ce produit mais sont obligés de l’acheter à des trafiquants, ce qui enrichit ces derniers et leur donne une place légitime dans la société.

Le trafiquant marseillais est celui qui répare une injustice : celle d’un Etat qui réprime la consommation d’une substance pourtant disponible (qui existe en grande quantité) et accessible (facile à trouver), et ce en dépit d’une prohibition féroce (sanction pénale la plus élevée d’Europe).

A Marseille comme à Anvers ou aux Pays-Bas, les citoyens consommateurs doivent pouvoir faire partie d’une association à but non lucratif déclarée en préfecture et passer un contrat avec un producteur local de cannabis pour consommer. Un Cannabis social clubà Marseille améliorerait la santé publique et la vie sociale des usagers, financerait la prévention, l’éducation sanitaire et l’assistance en cas d’abus.

Enfin et surtout, il limiterait le poids des organisations criminelles dans la production et la distribution. Mais l’avantage le plus important d’une telle régulation est la séparation entre l’usage de drogue et le trafiquant, mettant fin ainsi à une symbiose néfaste pour l’application de l’ordre public.

Confisquer et réutiliser les biens du crime

En France, on confisque les biens du crime organisé de manière incomplète, en raison d’un cadre restrictif qui contraint les magistrats à prouver le lien entre le bien saisi et l’infraction.

En attendant de nous mettre au niveau de l’Italie (nombreuses confiscations sans condamnation pénale du propriétaire), il faudrait voter au plus vite une loi de réutilisation sociale de ces biens.

Au lieu de vendre aux enchères la villa du trafiquant de drogue, elle doit revenir à l’intérêt général. Certes, certains biens issus du trafic de stupéfiants sont parfois réaffectés vers les forces de l’ordre. Mais moderniser le parc automobile de la police grâce à la confiscation ne permet pas de lutter contre le consensus social des gangsters.

Une loi permettrait de recycler ces biens au profit de la population et d’animer l’économie sociale et solidaire : les maisons des criminels pourraient être transformées en centres culturels ou d’apprentissage, en établissements de soins pour les toxicomanes ou en lieux d’hébergement pour les immigrés.

Le patron d’une grande brasserie d’Aix-en-Provence est accusé de blanchiment pour le compte du clan Barresi-Campanella. L’établissement doit être confisqué pour y accueillir les jeunes des quartiers aux universités d’été de la lutte contre la corruption.

La réutilisation à des fins culturelles des biens saisis aurait une très forte valeur symbolique et pédagogique. Elle permet de détruire le capital social du crime organisé et confère à l’Etat son autorité auprès des populations qui se réapproprient le fruit du trafic. Dans sa ville, le citoyen qui passe devant le bien devenu utile peut se dire : « Pour une fois, le crime ne paie pas. » C’est, enfin, la seule manière d’impliquer la société civile dans une prérogative régalienne.

Après un an de travaux, la Commission européenne contre le crime organisé, la corruption et le blanchiment (Crim) a rendu ses premières conclusions. En mai, la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures de l’UE a demandé aux Etats membres de faciliter la confiscation des avoirs criminels. Elle leur a aussi conseillé de réutiliser les avoirs confisqués pour des projets d’utilité sociale. Qu’attend le gouvernement français ?

Mafias.fr, France 2 : le Quebec rongé par a mafia

Aprés l’arrestation du maire de Montréal, nous publiions à nouveau l’ITV de l’auteur du Petit Dictionnaire Enervé de la Mafia sur la mafia au Canada (cf.Moomba! Extermination suite et fin?). L’ITV de France 2 a eu lieu dans les locaux d’Ethicando 6 rue de la grange aux Belles 75010 Paris où on pouvait déguster des produits des coopératives sociales et solidaires sur des terres confisqués aux mafieux.

Vite, le local des gangsters canadiens doit devenir un centre d’accueil pour les jeunes en difficultés des quartiers tenus par les Crips. VITE, le Canada peut le faire!

 

Mafias.fr à Toulouse

Voir le petit dictionnaire énervé de la mafiaDébat et présentation du livre

le petit  dictionnaire énervé de la mafia

Intervenant dans les écoles de commerce (cf. La mafia s’invite dans les écoles de commerce en proposant des cours sur l’infiltration mafieuse (cf. Mafias.fr à Bordeaux… c’est avec plaisir que j’ai accepté l’invitation des rendez vous du changement : ICI

« Vous cherchez désespérément une issue de secours après l’école de commerce, vous êtes mélancoliques du Parrain et/ou considérez Al Capone comme votre idole, vous rêvez de savoir blanchir de l’argent tranquilou, d’éviter la retraite à 65 ans et surtout de finir sur une île paradisiaque avec le sosie d’Eva Longoria, n’attendez plus, prenez votre destin en main et venez assister à la conférence sur les mafias ! » rendez vous lundi 11 février à 18h en Amphi 27 à l’ESC de Toulouse.

 

Mafias.fr à Bordeaux : de l’infiltration mafieuse dans l’économie légale…

Voir "infiltration mafieuse dans l'économie légale" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafiaBEM Management School Bordeaux

en partenariat avec le Centre Francais de Recherche sur le Renseignement (Cf2R), 

la 5° Rencontre Intelligence économique et Sécurité globale,

« Intelligence économique et bouleversements internationaux»

le jeudi 15 novembre 2012

680 cours de la libération 33405 Talence

Entrée gratuite, sur inscription à Corinne.Cardebat [at] bem.edu

Mafias.fr avait déjà fait en sorte que la mafia s’invite dans les écoles de commerce,désormais l’auteur du Petit dictionnaire énervé de la mafia va introduire le thème :

« Légal/illégal » : de la fin d’une distinction au changement de paradigme?

L’autoroute des mafieux? Non. Un homme protégé par l’état de droit résiste!

Mafias.fr a souvent évoqué l’autoroute de la mafia calabraise (cf. « Victor : nettoyeur » ). Mais regarder cette extrait de documentaire qui montre la situation de mafia et d’Antimafia propre à l’Italie :

Mémoire Camorra/socio-économie

Voir "infiltration mafieuse dans l'économie légale" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafiaMafias.fr adore la Suisse qui lui rend bien (cf. Genève..écomafias ou Neuchâtel…) Ainsi, après avoir publier des mémoires universitaire de l’Hexagone, (cf. Mafias : ancrage local, pouvoir transnational et  Camorra/Consensus social, c’est avec un grand plaisir que nous publions un travail de Juan Rios pour une licence en science économique et de gestion de l’université de Genève et de Savoie.

Substitution de l’Etat par la Camorra dans les domaines socio-économiques

 

Débat un monde en face de l’argent sale : poison de la finance

Réalisé par Nicolas Glimois et produit par Mano à Mano 
(consultant Fabrice Rizzoli)
Après la diffusion du documentaire, Carole Gaessler ouvre le débat avec deux invités : 
Fabrice Rizzoli, auteur du Petit dictionnaire énervé de la mafia
Eric Vernier, spécialiste du blanchiment d’argent

La mafia de A à Z
Recevez chez vous le livre dédicacé : "la mafia de A à Z" contre 18 euros en cliquant sur le lien suivant
PayPal Logo
Search