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Giulio Andreotti n’est donc pas divin


Voir Andreotti dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia... et de l'antimafia

Voir Andreotti dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia

Le 2 mai 2003, la cour d’appel affirme qu’Andreotti a « commis » le « délit de participation à l’association de malfaiteurs » (l’association mafieuse date de 1982 ndr) « concrètement établie jusqu’au printemps 1980 », qui cependant est « éteint pour prescription ». En revanche Pour les faits postérieurs au printemps 1980, Andreotti a été acquitté…

Le 15 octobre 2004, la Cour de Cassation, p. 211 affirme : « Donc la sentence saisie, au-delà de ses affirmations théoriques, a reconnu la participation au délit d’association non dans les termes réducteurs d’une simple disponibilité, mais dans ceux plus vastes et juridiquement significatifs d’une concrète collaboration (…) ».

Juridiquement innocent ; Giulio Andreotti est, au regard de l’histoire, coupable de complicité avec la mafia

PS : Mercredi 11 décembre 2009, grâce à Anteprima ce fut génial! Il divo est un film époustoufflant qui retrace l’activité politique de Giulio Andreotti au centre de la vie politique italienne pendant plusieurs décennies et aussi allié objectif de la mafia.

Un extrait : 

Les derniers mots de Falcone et Borsellino : « financez le cinéma itinérant antimafia »

Lundi 29 avril avait lieu chez Ethicando (6 rue de la grange aux belles 75010 métro Jacques Bonsergent) la présentation du livre « Les dernières mots de Falcone et Borsellino »

Recueil d’interventions, interviews et analyses de Falcone et Borsellino, cet ouvrage témoigne des nombreuses difficultés rencontrées dans la lutte contre la mafia, entravée non seulement par le crime organisé, mais surtout par les collègues des deux juges et les représentants du monde politique.

Ce livre marque un retour fondamental aux sources directes, à ce qu’ils ont vraiment dit et écrit, dans la tentative de pénétrer les raisons (et les raisons d’État) qui ont amené à l’assassinat de ces deux juges-amis.

Intervenants : Anna Rizzello Maison d’Edition LaContreAllée, (traductrice).

Maria Chiara Prodi, représentante de Libera Francia.
Super Mario Vaudano

Fabrice Rizzoli, auteur de “Petit dictionnaire énervé de la mafia”.

Falcone et Borsellino auraient voulu le cinéma Antimafia à Paris

Alors financez la venue du cinéma antimafia en France

avant le 21 mai 2013

Voir "cinéma" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia
A Paris? Oui mais il faut participer 🙂

Pour venir à Paris mais aussi à Marseille et à Duisbourg, Cinemovel a besoin de 5 000 euros.

Vous pouvez contribuer à l’aide de la plateforme KissKissBankBank.

En échange d’un service :

– 5 euros et votre nom sera cité sur le site internet

– 15 euros : l’affiche

– 35 euros : le DVD de la campagne…

Vous avez jusqu’au 21 mai. Après cette date, si Cinemovel n’a pas récolté 5 000 euros, l’argent sera rendu aux contributeurs.

Cliquez : Cinéma antimafia

Pas de collaborateur de justice : pas de lutte antimafia

Le mari, la mafia et la mamie

Cinq balles. Trois dans le corps, deux en pleine tête. Dont une tirée à bout portant dans la nuque. La marque d’un professionnel. Un contrat. À Paris ou à Marseille, cela n’aurait rien eu de vraiment surprenant. À Clermont-Ferrand, c’est autre chose. Surtout lorsque la victime est une femme. Françoise Ferreyrolles est abattue le 26 novembre 1991, peu après 7 heures du matin, sur le pas de sa porte, rue des Recollets. À deux pas de la cité administrative. Elle avait 43 ans. Elle était contrôleur à la direction départementale du Travail… 

Elle voulait de l’argent, une prestation compensatoire, pour leur divorce. Lui, ne voulait pas payer. Alors, il a décidé de la supprimer. Et pour réussir le crime parfait, Bernard Rouhalde a invité la mafia italienne au fin fond de l’Auvergne !

Au point de déclencher un témoignage déterminant…. Celui de Salvatore Caruso, qui se présente aux carabiniers en demandant à bénéficier de la loi sur les repentis (terme journalistique impropre)

Les tueurs ? Trois Calabrais. de Taurianova (cf. Tir aux pigeons ou violence programmée?) Rouhalde a demandé à une amie, une veuve au-dessus de tout soupçon, de les héberger dans son village de 300 habitants. Le temps de préparer et de commettre leur crime. Ce qu’il ignorait, c’est qu’un mafioso est parfois plus bavard qu’une « mamie » auvergnate !… la suite

PS : la chronique de Dominique Rizet porte sur le « repentis ». Ces informations sur les collaborateurs de justice sont très bonnes (sources). Je demande bien qui a pu lui fournir 🙂

Faites entrer l’accusé :

Un grand personnage de l’Antimafia s’en va

Pier Luigi Vigna, Procureur antimafia

Pier Luigi Vigna

Pier Luigi Vigna, grand magistrat antimafia a succombé à une tumeur à l’âge de 79 ans.
Toscan et magistrat depuis 1959, il enquête sur les terrorismes et rencontre donc la mafia lors de l’attentat traiin « Rapide 904 Naples-Milan » qui fait le 23 décembre 1984 près de Florence 17 morts (de 4 à 67 ans) et 266 blessés! L’enquête met en cause l’extrême-droite associée des membres de la Camorra et de Cosa nostra en particulier le boss Pippo Calo de Porta Nuova référent de Dell’Utri (cf. Le lien organique du président du Conseil avec les organisations mafieuses)

Per Luigi Vigna devient procureur antimafia en Toscane et enquête sur des trafics d’arme et de drogue. En 1992, il recueille les informations du collaborateur de justice Gaspare Mutolo ce qui va donner donnant les clefs de lecture des attentats commis par Cosa nostra sicilienne à Milan, Rome et Florence de 1993.

Entre 1997 et 2005, Pier Luigi Vigna devient le procureur national antimafia coordonnant enquêtes contre les organisations criminelles qui a permis à un étudiant français dés 2002 de publier un article, certes mal écrit :), sur la réalitié des attentats de 1992-1993 et les complictés politico-administratives in « L’Etat italien face au terrorisme mafieux« , Etat et terrorisme, actes du colloque de Paris organisé par Démocraties, éditions Lavauzelles, 2002.

Mafias.fr rend hommage à ce grand personnage de l’antimafia sans qui la thèse Mafias italiennes et relations internationales n’aurait pas pu être aussi fournie.

Une pensée également pour ses proches.

Evènement en Suisse

antimafia en Suisse

Antimafia en Suisse

 

3 septembre : Carlo Alberto Dalla Chiesa

Général Dalla ChiesaLe 3 septembre 1982, des sicaires envoyés par la « commission » de Palerme  (cf. Opération Persée, le dieu qui décapita la méduse… ) ont assassiné le préfet Carlo Alberto Dalla Chiesa  (en  photo + Wiki biographie). Les auteurs et le scommanditaires mafieux ont été condamnés par la justice ilalienne. Mais comme dans le cas l’assassinat du juge Falcone en 1992 (cf. Bon anniversaire Giovanni), il est fort probable que des personnes extérieures à la mafia aient commandité ce meurtre.
En effet, pourquoi Salvatore Riina, le nouveau chef de Cosa nostra aurait-il fait tuer un préfet débarqué à Palerme depuis trois mois? Les thèses s’affrontent. Riina (cf. Leçon de communication mafieuse par Toto Riina), en guerre contre d’autres familles mafieuses aurait agi pour montrer sa puissance à ses rivaux. Ou alors, les enquêtes et le travail auprès de la population de la part du préfet mettaient en danger l’organisation mafieuse. Ces mobiles sont importants mais ils ne suffisent pas à expliquer la prise d’une telle décision. En réalité, Riina avait déjà presque terminé « l’extermination » des familles mafieuses rivales et n’avaient donc pas besoin d’assoir son autorité avec un tel geste.
Certes, les actions du préfet était efficaces (arrestation au sein de la bourgeoisie mafieuse et sensibillisation envers les jeunes afin de diminuer le consensus social mafieux cf. Arrestation du « boss » Tegano et du consensus social ). Dans la vidéo ci-dessous, on peut voit une scène du Général qui illustre ce travail dans un cniéma puis au milieux des ouvriers dans un chantier naval.
Corleone capital de l'Antimafia

Corleone


Pour autant, la mafia sicilienne, riche et puissante ne semblait pas destabilisée au point de commettre un geste de cette gravité qui ne manquerai d’avoir des conséquences nefastes pour l’organisaiton mafieuse. A l’issu de cet assassinat, le Parlement vota la loi instituant le délit d’association mafieuse et celle mettant en place la confiscation administrative des biens saisis à la mafia (cf. La confiscation : enjeu politique majeur).
Les motivations sont éminament politiques. Le Général Dalla Chiesa, combattant de la seconde guerre mondiale, avait vaincu le banditisme en 1950. Il connaissait bien la mafia. Il opérait déjà dans les années cinquante à Corleone (cf. Antimafia à Paris : le 22 mai hommage à Giovanni Falcone). Il avait aussi gagné la guerre contre les brigades rouges. Dans le cadre de ses activités, il avait travaillé sur les dossiers les plus sensibles de l’histoire de la première République (1948-1992) :
Affiche Cent jours à Palerme

Cent jours à Palerme

– Le crash suspect, en 1962, de l’avion d’Enrico Mattei (Président de la compagnie des hydrocarbures),

– Le meurtre du journaliste Mauro de Mauro en 1970 et celui de Mimo Pecorelli en 1979,

– L’enlèvement et le meurtre du Président de la Démocratie Chrétienne Aldo Moro en 1978,

– L’implication de la loge clandestine P2 dans la vie politique

De là à penser que le chef de la mafia sicilienne a rendu un service aux politiciens corrompus  (cf. Il Divo) en échange de l’impunité, il n’y a qu’un pas.

Séminaire de recherche : l’Italie et l’Europe

timbre falcone borsellino Groupe de recherche sur l’Italie contemporaine (GRIC)

Marc Lazar, Professeur d’ Histoire et de sociologie politique à SciencesPo

Marie-Anne Matard-Bonucci, Professeur d’Histoire à Grenoble, CRHIPA et Centre d’histoire SciencesPo

Dominique Rivière, Professeur de Géographie à Paris Diderot (UMR, Géographie-Cités)

Jeudi 16 février 18h à 20h

La mémoire du juge Falcone dans la lutte contre la mafia

Intervenante : Charlotte Moge (Université de Grenoble)

Centre d’Histoire de Sciences-Po 

Sujet de thèse de la discutante:

La construction d’une mémoire publique de la lutte contre la mafia de 1982 à 2002 autour d’un martyrologe : Pio La Torre, Carlo Alberto Dalla Chiesa, Giovanni Falcone e Paolo Bordellino. Entrer la fin des années 1970 et le début des années 1980, la mafia sicilienne voit sa puissance financière s’accroître énormément grâce au trafic de drogue. Dans ce contexte, le clan des Corléonais provoqua la deuxième guerre de mafia visant à redéfinir les équilibres internes. Cosa nostra décide également de déclarer la guerre à l’Etat en s’attaquant à des figures essentielles de l’antimafia : policiers, juges, hommes politiques…. L’année 1982 constitue le pic de cette crise de violence mafieuse : l’assassinat de Pio Latorre et du général Dalla Chiesa.

Une partie de la société exprime son rejet des institutions et provoque la naissance d’une conscience civile et républicaine. Ce nouveau souffle antimafia se répercute au niveau judiciaire, les juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino sont les symboles de la première offensive qui se solde par la première victoire pénale contre la mafia.. Mais en 1992 les deux juges sont assassinés. Les protestations sont nombreuses et par conséquent le mouvement antimafia connaît un grand essor.

Cependant l’antimafia est encore un secteur inexploré par les historiens et les chercheurs en sciences sociales. Ce sujet de thèse se situe à la croisée de trois chantiers historiographiques : l’histoire de Mezzogiorno, l’histoire de la violence politique et sociale et l’histoire de la construction d’une ou de plusieurs mémoire(s) nationale(s) de l’Italie républicaine.

Italie : démission du président du Conseil

Publié pour la première fois au mois d’avril 2009

Le 1er avril 2011, l’Italie s’est réveillée dans l’effroi. Les journaux relataient que le président du Conseil s’était livré au parquet national antimafia. Au cours d’une déposition qui a duré huit heures, le président du Conseil italien a raconté que petit déjà, il tirait la manche de son papa dans une banque de Milan qui blanchissait l’argent des familles mafieuses (cf. Jeunesse et hérédité de Silvio Berlusconi).

Le président du Conseil a expliqué aux magistrats comment il a évité le service militaire, ce qui était encore inconnu à ce jour. Le président du Conseil regrette qu’en sortant de la fac de droit (où il rencontra Marcello Dell’Utri (cf. Vittorio Magano « le héros »…) et alors qu’il voulait être chanteur, des inconnus lui ont prêté des fonds pour construire un parc immobilier. C’est un fiasco et il est contraint d’accepter un nouvelle proposition, « de celle qu’on ne peut refuser » (le Parrain I) . « On » lui prête à nouveau beaucoup argent d’origine inconnue.

Connaissant cette fois la réussite, il a alors une idée de génie : mettre une antenne sur le toit d’un immeuble et créer la première télévision privée en Europe. Le président du Conseil a répété qu’il ne savait pas d’où venaient les  capitaux colossaux qui ont été versés dans sa société de publicité. Il a cependant reconnu que cela constituait un délit, comme son appartenance à une loge clandestine et subversive.

Le président du Conseil a évoqué son parcours au sein du parti socialiste ainsi que de multiples affaires de corruption. Il a expliqué aux magistrats que des personnes qui lui sont proches avaient, à son insu, négocié avec la mafia sicilienne le fait de poser de bombes dans tout le pays en 1992 et 1993 afin de créer un climat propice à l’arrivée d’une nouvelle classe dirigeante au pouvoir  (cf. 12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993 et bibliographie). Puis, il a justifié les décisions favorisant la mafia prises au cours de ses trois présidences : loi favorisant le blanchiment, attaque systématique de la magistrature, décrédibilisation des collaborateur de justice (appelé à tort des »repentis »), remise en cause de la loi sur les biens confisqués aux mafias ou des projets économiques douteux (cf. Berlusconi veut le vote des Siciliens…)

Le 1er avril 2011, Silvio Berlusconi a donné sa démission mais n’a pas présenté ses excuses au peuple italien estimant qu’il n’était que le précurseur d’un monde nouveau (cf. Le président du Conseil mitraille une journaliste)

Le triomphe de l’omertà?

tracteurDans la campagne de Varapodio (près de Reggio  Calabre), iI est encore tôt ce matin du 28 septembre 2011 quand deux jeunes frères se rendent au champ. Encore sur leur tracteur, Francesco et Carmelo Donato âgés de 18 et 26 ans essuient des tirs de fusil calibre 12 et sont abattus.

En 2000, leur père, Saverio (proche du clan Barca de Varapodio), avait déjà été assassiné pour avoir commis un affront envers le clan Mammoliti (cf. Hypothèses du policier antimafia. carmelo donatoL’auteur du meurtre avait alors été arrêté  grâce au témoignage de Carmelo. Agé à l’époque de 15 ans, il avait assisté au meurtre de son père et avait témoigné avec courage.

Le meurtrier, Antonio Mammoliti, était le neveu de Saverio Mammoliti, boss de la ‘ndrine du même nom. Nul doute que le clanfrancesco donato vient de se payer une double violence programmée afin de faire triompher la loi du silence. En assassinant 11 après le témoignage, le clan applique sa justice intemporelle qui le rend supérieur à celle de l’état de droit, faisant de l’omertà, une loi « cosmogonique » supérieur à celle des hommes.


La ‘ndrine en question avait des intérêts dans le centre commercial Auchan par l’intermédiaire du boss Rugolo  : Vengeance transversale ou conséquence de la mondialisation?

Ps : la vision des photos des deux jeunes victimes me font venir les larmes yeux

« La plage » : un film de Guillaume Origoni avec Antonino Agostino…

… Emanuele Piazza, Giovanni Falcone, Toto Riina… ect

Le 5 août 1989, la mafia assassinait le policier Antonino Agostino mais ce crime est toujours frappé du sceau de l’impunité. La famille demande justice et nous lui dédions ce billet. En effet, la maison d’édition mafias.fr remet le couvert avec un article de Guillaume Orgoni qui traite de l’attentat manqué , en 1989, contre le juge  Giovanni Falcone et donc de l’assassinat de ce policier et de son collègue.

  • Guillaume Origoni, d’origine italienne (nul n’est parfait 🙂 ) et diplômé de sciences politiques, a travaillé en Sicile et en Calabre. Il s’interesse à la stratégie de la tension et  aux années de plombs et, dans le cadre de ses recherches, il lui arrive donc de rencontrer un autre sujet : la mafia.

En ce 11 juin 1989 sur une « plage » de Palerme, Giovanni Falcone en discussion avec des magistrats suisses fait l’objet d’un attentat à la dynamite qui n’explose pas. S’agit-t-il d’un avertissment ou d’un « raté ». Les magistrats suisses sont-ils visés? En effet, dans les banques hélvétiques il n’y a pas que l’argent des mafieux… D’aprés l’auteur, les services de renseignement italien ne sont pas loins de la scène ; ce qui  aliment une thèse, celle d’un rapport entre Mafias italiennes et relations internationales, et du rôle du terrorisme mafieux dans la crise du système politique italie (cf.12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993).

Bonne lecture 🙂

 

 

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