L’avocate suisse et l’absence d’impunité en Italie

 Il était une fois une avocate suisse en cavale en Italie. Martina N., 47 ans, arrive dans un  hôtel de luxe Florence. Elle prend une des plus belles chambres, celle utilisée par le président du Conseil lors d’un récent voyage. Pas de chance ! L’établissement en question, qui accessoirement accueillait un colloque contre l’usure en présence du procureur de Florence Quattrocchi, collabore, comme 2 500 autres à Florence, avec la préfecture pour la communication « one line » des données des clients. A une heure du matin, le voyant rouge s’allume à la préfecture. Martina N. est une criminelle en col blanc en cavale ! En 2005, elle a été condamné par la Cour d’appel de Reggio en Calabre. Pourquoi ? Elle a été condamné à deux ans de prison pour association de malfaiteur. Elle était une « taupe » au sein d’une banque allemande pour le compte de la très puissante ‘ndrine (une famille mafieuse calabraise) Morabito. En 2000 , le magistrat antimafi Gratteri l’a accusé être l’insoupçonnable « terminal » de la « section informatique « des trafics illicites. Elle auraient fourni en temps réel des informations sur des titres de crédits émis par l’un des principaux instituts bancaires européens.
A 6h du mat, les policiers de la police judiciaire l’ont réveillé et ont perquisitionnée sous les yeux ébahis de son compagnon.

Dans la mafia, vaut mieux être en haut de la « pyramide » pour ne pas subir la répression de la magistrature.
La mafia calabraise est la mafia numéro un, elle possède une bourgeoisie mafieuse dont cette avocate est l’exemple.

En Italie, il existe quatre mafias mais il existe aussi les meilleurs outils pour lutter contre ce phénomène comme ne témoigne le dispositif mis en place à Florence.
L’avocate aurait du « descendre » dans un palace parisien, elle ne risquait rien…
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