Archive pour la catégorie ‘Cosa nostra, mafia sicilienne’

France 24 : Pas de coopértateurs de justice : pas d’Antimafia

Le gouvernement a signé le décret sur les « coopérateurs » de justice. France 24 revient sur l’exemple italien :

Attention, ne pas employer terme « repentis ».
Les repentis n’existent pa
s
. On est pas à l’Eglise! 
Attention à ne pas utiliser le terme de « collaborateur » de justice car l’emploi du mot « collaboration » en France fait perdre la bataille des idées. 
Il faudra dire « coopérateur » de justice si on veut faire accepter ce dispositif qui comporte trois avantages majeurs : 
1. Une meilleure connaissance d’un phénomène clandestin. Or, ne ne combat que ce qu’on connaît. 
2. La réduction de l’impunité face au crime de sang commis par des professionnel. Pas de témoignages de sicaires : pas de règlements de compte résolus. 

3. Le renforcement de l’Etat de droit qui va protéger des criminels professionnels en rupture avec leur milieu et promis à une mort certaine. Si la vie d’un homme à de la valeur. l’Etat de droit se doit de protéger tout citoyen (et sa famille) qui décide de respecter les règles communes sous certaines conditions. 
En Italie, la mise en place d’un statut de « collaborateur de justice » a donné des résultats exceptionnels avec 3 000 mafieux sorti du système de 1991 à nos jours.

Il faudra aussi créer un statut pour les témoins innocents et la réutilisation sociale des biens confisqués. Sans l’implication de la société civile, la lutte contre le crime organisé est voué à l’échec

La mafia de Trapani se rebiffe

Procureur de Trapani

Les mafieux avaient placé des micro-espion à côté d’une porte du Tribunal de Trapani (province occidentale de l’île). Il s’agit d’une entrée est réservée aux magistrats, dans une zone fermée au public et surveillée par des caméras (cf. . Mais le micro ne disposait pas de circuits pour la transmission du signal radio. Il s’agirait donc d’un acte d’intimidation.

La mafia de trapani n’apprécie pas que la magistrature face une politique Terre brûlée autour du boss Matteo Messina Denaro. Dés débats ont lieu au sein de Cosa nostra pour reprendre la politique de la dynamique (cf.12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993 ). C’est Matteo Messina Denaro, le boss de Trapani influent sur toute la Sicile qui aurait mis son véto à la reprise du terrorisme mafieux (cf. Le cercle se ressère autour de Matteo Messina Denaro). Les clans appliquent donc la leçon numéro 1 du manuel mafieux en matière de la violence programmée : la menace.

Au mois d’août, un procureur de Trapani a reçu une lettre avec des menaces de mort et une balle de 9mm. Le mois d’avant, des soldats avaient écrit des menaces de mort dans un ascenseur d’un immeuble de Palerme, immeuble où le magistrat possède un appartement. La police a renforcé les mesures de sécurité autour des magistrats menacés.

Mais la meilleur protection est la puissance de l’Etat et de la société civile.

Mazal Tov : Berlusconi condamné définitivement

Dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia

 Berlusconi (Silvio)
« Il cavaliere » à cheval sur une organisation mafieuse

Voir "négociation" et "terrorisme" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafiaLa rumeur veut que Silvio Berlusconi, l’un des hommes
les plus riches d’Italie et trois fois nommé président du
Conseil, soit un mafieux. Dans les faits, il est peu proba-
ble qu’il appartienne à une organisation mafieuse et qu’il
ait subi un rite d’affiliation. En revanche, Silvio Berlusconi
naît en Lombardie dans un milieu économico-mafieux et
semble ne s’en être jamais affranchi….  Après s’être inscrit à la
loge subversive P2 (cf. Massomafia), de 1978 à 1983, il fonde
37 sociétés holdings de Fininvest et des sociétés fiduciaires
suisses encore plus obscures qui reçoivent 500 milliards
de lires en valeur actuelle, dont 113 milliards en liquide
(300 millions d’euros)…

Sans appartenir à l’organisation,
Silvio Berlusconi est un allié objectif des mafieux et le fruit
d’un système plus complexe : la bourgeoisie mafieuse.

Roberto Pannunzi, le «Copernic de la cocaïne» de retour en Italie

PanunziIl est considéré comme l’un des plus grands trafiquants de cocaïne du monde. L’Italien Roberto Pannunzi a été arrêté jeudi 4 juillet en Colombie, avant d’être expulsé (cf.Un mafieux calabrais arrêté à Medellin (Colombie). Il est arrivé hier samedi sous escorte policière en Italie. Selon les autorités italiennes, ce chef mafieux est le seul à pouvoir organiser l’achat et la vente de cargaisons de plus de trois tonnes de drogue. Histoire de son ascension.

La cavale de Roberto Pannunzi aura duré un peu plus de trois ans. Condamné en Italie à seize ans et demi de prison pour trafic de stupéfiants, il était parvenu à deux reprises à se faire la belle, la dernière fois en 2010 alors qu’il était en résidence surveillée en raison de problèmes cardiaques.

Sexagénaire, ses ennuis de santé ne l’avaient en tout cas pas empêché de reprendre du service, et de s’imposer comme le plus grand négociant de cocaïne au monde.

Sans être formellement affilié à un clan mafieux, Roberto Pannunzi était l’intermédiaire de référence entre le cartel de Medellin et les parrains mexicains d’un côté et, de l’autre, la ‘Ndrangheta calabraise et la Cosa Nostra sicilienne.

Le courtier des trafiquants

Ce qui fait dire à l’écrivain Roberto Saviano, l’auteur de Gomorra, que Roberto Pannunzi n’était pas à proprement parlé un boss de la mafia, mais plutôt un « broker », c’est-à-dire un courtier, qui a su inventer de nouvelles formes de trafic et s’adapter comme nul autre aux évolutions du marché, au point de le surnommer « le Copernic de la cocaïne ».

Du côté des magistrats italiens, on se réjouit bien sûr de la capture de Pannunzi, mais on espère cette fois qu’il ne sera pas placé en résidence surveillée. Un procureur calabrais a confié : « C’est épuisant de devoir faire à chaque fois le tour du monde pour le retrouver. » C’est normal, les mafieux ont créer narco-comptoirs en Amérique latine.

Porta Nuova Palerme : 32 arrestations

Je n’ai plus le temps d’alimenter ce site correctement et cela se voit. Alors voilà ce que j’ai trouvé sur crimorg.com

Voir Cosa nostra dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia... et de l'antimafia

Porta Nuova

«  Les carabiniers ont ciblé le mandamento (circonscription mafieuse) Porta Nuova lors de l’opération « Alexander ». Le mandamento de Porta Nuova comprend les clans de Palerme-Centre, porta Nuova et Borgo Vecchio. C’est un des mandamenti les plus importants et influents de Sicile. Son chef, Alessandro D’Ambrogio (photo), était considéré comme un des hommes forts de la Cosa Nostra, ayant gagné le respect et la considération d’autres mandamenti : Corso dei Mille, Brancaccio, Pagliarelli et Uditore. Il a été arrêté avec 31 autres mafieux, dont son bras-droit, Antonino Ciresi, vieux boss de la Famille de Borgo Vecchio. D’Ambrogio est devenu le boss à sa libération de prison en 2011, après les arrestations des boss précédents (Tommaso Di Giovanni et Nicola Milano). Les mafieux étaient spécialisés dans le racket, la contrebande de cigarettes et surtout le trafic de drogues que D’Ambrogio a développé, entrant en contact direct avec les fournisseurs sud-américains, court-circuitant les grossistes napolitains. Les carabiniers ont saisi pour 3 millions euros de biens (dont un pub, une boucherie, une station-essence, des voitures,…). »

Mafias.fr dans la Croix

Ilda Boccassini : la juge qui a fait plier Berlusconi

Silvio Berlusconi vient d’être condamné à sept ans de prison, assortis d’une interdiction à vie d’exercer un mandat public. 

Voir antimafia sur le petit énervé de la mafiaElle est connue sous l’appellation d’« Ilda la rouge », soi-disant en raison de sa chevelure rouquine. Mais le surnom ne trompe personne. Il fait partie des insultes classiques de « communiste » ou « juge rouge » à l’encontre des magistrats italiens aussi jusqu’au-boutistes qu’incorruptibles, qui œuvrent au sein d’une justice réellement indépendante du pouvoir politique.

Ilda Boccassini, 63 ans dont 33 ans de carrière de procureur, est de cette veine-là. Ce qui lui vaut aussi d’être appelée « la dame de fer de la justice italienne ».

Silvio Berlusconi et la corruption

Depuis plus de deux ans, la magistrate près le tribunal de Milan poursuit Silvio Berlusconi pour abus de pouvoir et prostitution de mineure dans le cadre du procès Rubygate, du surnom de la mineure qui participait moyennant finances aux soirées « bunga-bunga » dans la villa du Cavaliere.

C’est elle qui a requis la peine de prison ferme (sept ans) assortie d’une interdiction à vie d’exercer toute fonction publique à l’encontre de Silvio Berlusconi – peine que la présidente du tribunal Giulia Turri a prononcée ce lundi 24 juin. Ces condamnations ne seront effectives qu’une fois toutes les voies de recours possibles auront été exercées, et à 76 ans, le Cavaliere pourrait échapper à la prison ferme du fait de son âge.

Mais Ilda Boccassini est surtout réputée pour sa lutte contre la corruption. Et à ce titre, depuis une vingtaine d’années, elle instruit les dossiers impliquant Silvio Berlusconi, ses proches collaborateurs et sa nébuleuse d’entreprises qui valurent nombre de condamnations au chef de la droite italienne – même si en raison des prescriptions et recours, aucune n’a été définitive. Pas étonnant donc que l’ancien président du conseil voie rouge quand on évoque le nom de la magistrate qui le traque depuis si longtemps.

En guerre contre les mafias

« Ilda Boccassini est l’ennemi juré de Silvio Berlusconi. Lorsqu’il était président du conseil en 2001, il s’était fait fort de lui supprimer l’escorte policière affectée aux magistrats exposés, pour faire des économies », rappelle Fabrice Rizzoli. Dans son Petit dictionnaire énervé de la mafia (1), ce politologue explique que si Silvio Berlusconi ne peut être qualifié de mafieux, il s’est bel et bien rendu complice d’organisations mafieuses. Son bras droit et créateur du parti Forza italia (devenu Peuple des libertés), Marcello Dell’Utri, fut d’ailleurs condamné pour « concours externe en association mafieuse ». la suite

Beatification d’un prêtre assassiné par la mafia

rizzoli mafia antimafia

Béatification Don Puglisi

Le cardinal émérite de Palerme, Mgr Salvatore De Giorgi, représentait le pape François à cette cérémonie, en présence de 40 évêques et 750 prêtres. Il y avait aussi les ministres de l’intérieur, Angolino Alfano qui fait la bise au boss (cf. Le baisé oublié), et de la Justice, Anna-Maria Cancellieri qui propose qu’on vende aux enchères les biens confisqués à la mafia… (cf. 1er mai 1947 : Portella della Ginestra, 11 morts)

On comprend pourquoi le frère de la victime, Gaetano, a affirmé dans un livre récent: « j’aurais préféré le voir en vie plutôt que béatifié ». « L’Eglise le béatifie aujourd’hui, mais quand il a eu besoin d’aide, personne n’était là » (cf. Le Vatican et la mafia : le compte n’y est pas!)

Voir "église" et "religion" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia

Voir « Eglise » ou « religion » in

Le père Puglisi a toujours lutté contre la mafia d’abord à Godrano où son intervention dans les années 70 met fin à une guerre de mafia atroce. Puis, il revient au début des années 90 à Brancaccio (cf. Meudon-Brancaccio : jumelage de la légalité et de l’espoir)

Là, il redonne confiance à la population en aidant les enfants dans leur scolarisation. Il se bat pour obtenir l’arrivée de l’Etat dans ce quartier aux mains des frères Graviano. La population commence à suivre le prêtre au dépens de la mafia. Comment on le sais? Malgré les menace de la mafia, les fidèles vont à la messe de Don Puglisi… Pour cela il est assassiné en 1993 par Salvaore Grigoli qui après ce meurtre, le 49ème… arrêtera sa vie de sicaire.

Mais pourquoi l’Eglise n’incite pas les mafieux, dans le secret de la confession, à rompre avec leur vie contraire aux lois du Christ et donc à collaborer avec la justice?

Il y a peu d’analyse en langue française sur le rapport entre mafia et église sauf dans le petit dictionnaire énervé de la mafia«  🙂


 

Vito Rizzuto transgresse une règle de La Cosa Nostra

Vito Rizzuto

Vito Rizzuto

La famille Rizzuto est la principale famille mafieuse implantée au Canada. Elle est depuis des années affiliée à la famille Bonanno de New-York. D’ailleurs, Vito Rizzuto le parrain actuel de la famille Rizzuto, est considéré par le FBI comme un membre initié de la famille Bonanno. Dans les années 1970, la famille était dirigée par le boss Calabrais, Vic Cotroni et son bras droit Paolo Violi. Une guerre interne éclata dans la famille mafieuse entre la faction Calabraise au pouvoir à cette époque et la faction Sicilienne menée par Nicolo Rizzuto, le père de Vito Rizzuto. Cette guerre prit fin quand la faction Sicilienne arriva au pouvoir avec la mort de Paolo Violi. La famille Rizzuto exerça alors un contrôle total au sein de la Mafia Montréalaise et régna pendant plusieurs années. Mais en 2003, Vito Rizzuto fut inculpé par la justice Américaine d’avoir participé au meurtre de trois capitaines de la famille Bonanno en 1981. Arrêté le 20 Janvier 2004 à Montréal, il fut finalement extradé vers les États-Unis en 2006. A cette époque, plusieurs membres de la famille Bonanno décidèrent de collaborer avec la justice. Face aux nombreux témoins (Voir article Joe Massino « The Las Don »), Vito Rizzuto décida de plaider coupable d’avoir été présent lors de l’assassinat des trois capitaines et fut condamnée à 10 ans de prison dans un établissement fédéral. De 2007 à 2012, une vague de crime décima la famille Rizzuto. Plusieurs membres de sa famille personnelle furent assassinés (Son père Nicolo Rizzuto et son fils Nicolo Rizzuto Jr – Voir article : Extermination suite et fin?) ainsi que des membres liés à la faction Sicilienne (Paolo Renda, Agostino Cuntrera). Les membres de l’ancienne famille Calabraise font partis des suspects potentiels. En effet, l’incarcération du « Parrain » laissa un vide dans la famille mafieuse et les Calabrais en auraient profité pour reprendre le pouvoir. Le 05 Octobre 2012, Vito Rizzuto fut libéré de la prison « Supermax, Florence » dans le Colorado. Une fois sortie, Il retourna directement au Canada. En Ontario d’abord ou plusieurs « ‘Ndrine » de la ‘Ndrangheta, la mafia Calabraise y sont installés puis à Montréal. Depuis son retour plusieurs membres de la Mafia ont été assassiné au Canada, mais aussi en Sicile.

Juan Fernandez

Juan Fernandez

En Mai 2013, plusieurs arrestations eurent lieu en Sicile. L’opération, baptisée « Argo« , a été menée conjointement par les polices italienne et canadienne. Plusieurs membres de la Cosa Nostra furent arrêtés mais deux personnes étaient toujours en fuite. Le premier était Fernando Pimentel un associé de la famille Rizzuto, exilé en Sicilie depuis le mois de Mars et Juan Fernandez. Ce dernier est né en Espagne mais il s’exila très vite vers le Canada. Au début des années 2000, Juan « Joe Bravo » Fernandez, avait été décrit par les tribunaux canadiens comme une personne qui veillait aux intérêts du parrain montréalais Vito Rizzuto. En 2004, il fut condamné à 12 ans de prison pour avoir essayé d’assassiner le propriétaire d’un bar qui devait de l’argent à Vito Rizzuto et pour trafic de drogue. En prison, il servait « d’exécuteur » pour la famille mafieuse, il menaçait les détenus et les gardiens. Libéré en Avril 2012 il partit vers la Sicile et s’installa à Bagheria, près de Palerme. D’après le commandant des carabiniers, Juan Fernandez était partit s’exiler en Sicile, pour essayer d’organiser un trafic de drogue entre le Canada et l’Italie. « Fernandez vivait en Sicile, mais son cœur et son esprit demeuré à Toronto. Il était toujours en contact avec ses hommes qui géraient ses activités pour lui depuis le Canada. Juan Fernandez envoyait des pilules d’oxycodone de la Sicile vers le Canada en utilisant les membres de la Cosa Nostra comme coursiers » déclara un officier de police.

Plusieurs écoutes téléphoniques menées par la police Italienne montra quelque chose de très étonnant. Juan Fernandez se vantait auprès de plusieurs membres de la Cosa Nostra, qu’il était un membre initié de la famille Rizzuto au Canada. Vito Rizzuto aurait donc transgressé une des principales règles de la Cosa Nostra en intronisant un membre qui n’était pas d’origine Italienne. Sur une de ces écoutes, Juan « Joe Bravo » Fernandez parla à un membre de la Cosa Nostra : « Vito a fait de moi et mon ami Reynald Desjardins des membres initiés de la famille Rizzuto« . Surpris, son interlocuteur répondit immédiatement : « Mais vous n’êtes pas d’origine Italienne« . Juan Fernandez commença à s’énerver « Un peu de respect, je suis assis à la droite de Dieu » (Juan Fernandez employé le mot « Dieu » pour parler de Vito Rizzuto), « Mais je pensais… je pensais que vous pouviez pas être initié car vous n’étiez pas Italien c’est tout… » tenta de se justifier son interlocuteur. Le lendemain de ces arrestations, dans le village de Casteldaccia, près de Parlerme deux corps carbonisés furent découverts. Il s’agissait de Juan Fernandez et de Fernando Pimentel qui furent retrouvés criblés d’une trentaine de balles. D’après les enquêteurs, Juan Fernandez aurait été exécuté car il avait du mal à choisir son camp dans la guerre qui faisait rage en ce moment au sein de la famille Rizzuto. Juan Fernandez était aussi un proche de Reynald Desjardins qui serait le chef de la faction rebelle au Canada. « Nous croyons que l’ordre de tuer Juan Fernandez et Fernando Pimentel venait du Canada » déclara un des officiers. Deux membres de la Cosa Nostra, Pietro Scaduto et Salvatore Scaduto furent arrêtes quelques jours plus tard. L’un des deux frères avaient été surpris en train de revendre la rolex de Juan Fernandez. En 1989, Pietro Scaduto et Salvatore Scaduto avaient fuit la Sicile pour le Canada après l’assassinat de leur père après une guerre interne au sein de la Cosa Nostra Sicilienne. Ils avaient alors travaillé pendant quelques années avec la famille Rizzuto.

Par Xavier Blondel (wiseguy.overblog.com / www.facebook.com/wiseguyblog)

Du même auteur :

Rita Gigante : la fille du « Oddfather »

Mafias et téléréalité

Initiation en Peignoir : la classe

Tous les mots en gras sont dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia en vente ou sur Amazon.

Impastato, paradigme antimafia, à Paris mardi 21 mai chez Ethicando. Peppino animateur d’une radio libre se serait enflammé pour le cinéma itinérant antimafia

ETHICANDO

Mardi 21 mai 20h40
6 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris
Métro Jacques Bonsergent

Soirée en français 🙂

Voir "impastato" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafiaPeppino Impastato est mort il y a 35 ans pour s’être opposé à la mafia avec l’arme de la parole et de l’action sociale. Nous commémorerons sa mémoire avec son frère Giovanni, Maria Chia Prodi de Libera France

Un appel est aussi lancé pour que la maison dans laquelle il fut assassiné devient un lieu de mémoire, cliquez sur Voir "antimafia", "Libera" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia20h : Apéritif anti-impunité avec le vin Cento passi de la coopérative Placido Rizzotto

21h : projection de « Munnizza », un court métrage de 18 minutes en italien sous-titré en français

21h 30 : débat avec Giovanni Impastato entouré de Maria Chiara Prodi de Libera France et Fabrice Rizzoli auteur du Petit dictionnaire énervé de la mafia

Peppino Impastato, animateur de radio libre aurait dit : 

« financez la venue du cinéma antimafia en France »

avant le 21 mai 2013

Voir "cinéma" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia

A Paris? Oui mais il faut participer 🙂

Pour venir à Paris mais aussi à Marseille et à Duisbourg, Cinemovel a besoin de 5 000 euros.

Vous pouvez contribuer à l’aide de la plateforme KissKissBankBank.

En échange d’un service :

– 5 euros et votre nom sera cité sur le site internet

– 15 euros : la carte postale

– 25 euros l’affiche

– 35 euros : le DVD de la campagne…

Vous avez jusqu’au 21 mai. Après cette date, si Cinemovel n’a pas récolté 5 000 euros, l’argent sera rendu aux contributeurs.

Cliquez : Cinéma antimafia

Giulio Andreotti n’est donc pas divin


Voir Andreotti dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia... et de l'antimafia

Voir Andreotti dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia

Le 2 mai 2003, la cour d’appel affirme qu’Andreotti a « commis » le « délit de participation à l’association de malfaiteurs » (l’association mafieuse date de 1982 ndr) « concrètement établie jusqu’au printemps 1980 », qui cependant est « éteint pour prescription ». En revanche Pour les faits postérieurs au printemps 1980, Andreotti a été acquitté…

Le 15 octobre 2004, la Cour de Cassation, p. 211 affirme : « Donc la sentence saisie, au-delà de ses affirmations théoriques, a reconnu la participation au délit d’association non dans les termes réducteurs d’une simple disponibilité, mais dans ceux plus vastes et juridiquement significatifs d’une concrète collaboration (…) ».

Juridiquement innocent ; Giulio Andreotti est, au regard de l’histoire, coupable de complicité avec la mafia

PS : Mercredi 11 décembre 2009, grâce à Anteprima ce fut génial! Il divo est un film époustoufflant qui retrace l’activité politique de Giulio Andreotti au centre de la vie politique italienne pendant plusieurs décennies et aussi allié objectif de la mafia.

Un extrait : 

La mafia de A à Z
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