Articles avec le tag ‘drogue’

« Crimine » version Piémont : 180 mises en examen

Juillet 2009, un mafieux écouté par la police : « Pourquoi pas à Turin?… ils l’ont bien en Lombardie et en Ligurie, non? Nous sommes 9 « locali« . Réponse du compare : « c’est une chose qu’on doit faire » à propos de la commission provinciale

turin mafiaAprès l’opération Crimine de juillet 2010 avec 300 arrestations, c’est au tour du Piémont de se réveiller avec l’information selon laquelle la mafia calabraise a colonisé le territoire.

Grâce à deux collaborateurs de justice (cf. le choix de vivre), l’état de droit a mis fin à l’activité d’une centaine de compare (mafieux calabrais) qui s’adonnaient à l’extorsion, à l’organisation de jeux de hasard et au trafic de drogue.

L’enquête révèle que dans la province de Turin, il y aurait 9 « locali » (circonscription mafieuse équivalent du mandamento en Sicile) avec une cinquantaine de soldat chacun. Il y aurait aussi  un groupe « Crimine » chargé des actions violentes et une « batarde » c’est à dire une ‘ndrine (famille mafieuse calabraise) « détachée » et non autorisée. L’organisation est une vraie priorité chez les mafieux comme en témoigne les écoutes judiciaires. Les mafieux se demandent pourquoi dans la province de Turin, il n’y pas « a provincia« , une commission comme il est existe à Reggio, à Milan et à Gênes (cf. Bourgeoisie mafieuse dans le Nord) et qui permet d’aplanir les conflits entre « locali ». Cette chambre de compensation permettrait de gagner en autonomie vis à vis de la Calabre (cf. 4. Organisation mafieuse : « j’appelle la Province »). Tout transnational qu’il est, le phénomène mafieux est fondé sur le contrôle du territoire (cf. ‘Ndrines, armes et contrôle du territoire). Avec la ‘Ndrangheta tout se décide en Calabre, come à Duisburg  (cf. De San Luca à Duisburg, la faida et la ‘Ndrangheta) où les ordres sont partis de San Luca. Et gare à celui tente de s’affranchir  de la maison mère :  l’assassinat d’un capo-bastone à Milan.

La justice a saisi 70 millions d’avoirs dont 20 000 euros en liquide à Modène. Bien que pas mis en exemen, 7 hommes politiques dont deux conseillers régionaux sont cités dans les actes de procèdure  pour être en contact avec les mafieux arrêtés.

 

Le lien organique du président du Conseil avec les organisations mafieuses

Au cours d’un colloque, je pose une question à un politologue italien venu parler de Berlusconi. : « Ne sous-estimez vous pas, en particulier dans le monde universitaire, le lien organique de Silvio Berlusconi avec le crime organisé? (je prends volontairement le terme de « crime organisé » pour voir si mon interlocuteur va lui employer le terme de « mafia » (cf. Le Vatican et la mafia : le compte n’y est pas!)

Réponse du politologue : « Non je ne crois pas à un lien organique du président du Conseil avec le crime organisé« …. ignorance ou complicité ?

En réalité, le lien organique de Silvio Berlusconi avec la mafia se nomme Marcello dell’Utri (Le bras droit du président du Conseil condamné en appel). Enfin, voici un article pour que chacun se fasse son opinion :

Les « favorites » de Berlusconi et leurs liens avec la mafia…

Crimorg.com | L’Espresso – Italie | 20.01.11

Le Président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, est actuellement impliqué dans le « Rubygate » : avec plusieurs de ses proches, il a été inculpé pour prostitution juvénile (la jeune Ruby étant mineure quand elle a eu des relations sexuelles avec « il Cavaliere »). 10 autres filles seraient impliquées dans ces affaires de relations sexuelles contre de l’argent ou des avantages.

Parmi celles-ci figurent les jumelles Eleonora et Imma De Vivo qui bénéficient d’un appartement dans le complexe immobilier Milano 2, construit par Fininvest, la société de Berlusconi. Eleonora est notamment connue pour sa participation à la télé-réalité « Isola dei Famosi« . Dans le cadre de l’enquête menée par le Parquet de Milan sur les faits de prostitution, les enquêteurs ont perquisitionné chez la starlette à Naples. C’est en effet la qu’elle vit depuis plusieurs années avec son compagnon officiel : Massimo Grasso, entrepreneur et ancien Conseiller Municipal de Forza Italia. Grasso est aux arrêts domiciliaires car il est inculpé dans une affaire d’association mafieuse. L’immeuble où habite le couple appartient à la société « Le Mimose », placée sous séquestre dans le cadre d’une affaire mafieuse (cf. La confiscation : enjeu politique majeur. Enfin, le jour de la perquisition, Grasso devait être entendu par un tribunal dans une affaire de machines à sous illicites, placées par la société de Renato Grasso, le frère de Massimo, sous le contrôle des clans camorristes (cf. Des machines à sous à la bourgeoisie mafieuse)

Une autre des « favorites » de Berlusconi est Noémi Letizia, connue à l’occasion d’une fête pour ses 18 ans à laquelle était conviée le Président du Conseil. Le père de la jeune fille, Elio Letizia, est inculpé dans une affaire de racket et est connu pour ses liens avec le clan du Secondigliano de la Camorra (cf. Camorra Murder : number 26 )

Barbara Montereale, 23 ans en 2008, quand elle a fréquenté les villas de Berlusconi, a reçu des bijoux et 10.000 euros en liquide pour ses « services ». Elle est lié à Radames Parisi, figure de la mafia de Bari. Acquitté en appel dans une affaire d’homicide, il a été arrêté en octobre dernier pour une affaire d’usure, d’extorsion et de blanchiment. Mêlée aux affaires du clan Parisi (en photo), on retrouve une autre femme, bien connue de Berlusconi : la députée Elvira Savino, également inculpée pour blanchiment( cf. article 4Italie : état de droit!)

Sabina Began, une ancienne mannequin allemande devenue actrice, a organisé plusieurs dizaines de fêtes, parfois dans les villas de Berlusconi, souvent avec lui… En 2003, son compagnon avait réussi à échapper à la police : Bashkim Neziri, proche de l’UCK (Armée de Libération du Kosovo), était recherché pour trafic international de drogue.

En Sicile, les deux amies Perla Genovesi et Nadia Macri sont également impliquées dans les « parties fines » dans les cercles politiques siciliens mais aussi de Rome. Elles ont été arrêtées car elles servaient de « mules » pour un réseau de trafic de cocaïne dirigé par des proches de Matteo Messina Denaro, le principal boss de l’ouest de la Sicile. (cf. Saisie record contre le complice du chef de la mafia de Trapani). Perla, ancienne assistante parlementaire d’un sénateur, a admis avoir participé à des fêtes avec des hommes politiques, avec son amie Nadia, escort girl. C’est durant ces fêtes (avec sexe, alcool et stupéfiants) qu’elles auraient rencontré Silvio Berlusconi.
Un des co-inculpés de l’homme politique est Lele Mora, un des plus importants imprésario et découvreur de talents d’Italie (talents qu’il pouvait « réorienter » vers les fêtes du Cavaliere…). Mora, déjà connu pour des affaires de drogue, d’escroquerie et de fraude fiscale, apparaît dans l’enquête « Il Crimine », qui a débouché en juillet dernier sur 300 arrestations : voir article du Figaro

Hinterland

Le 5 novembre 2010, sous la direction de la magistrature antimafia, la police judiciaire de Bari, à la tête de 600 agents  a mis sous les verrous 92 membres des clans Di Cosola et Stramaglia accusés d’extortion, de trafic de drogue et de meurtre. La police a aussi saisi 40 chili de drogues, des pistolets deux Kalashnikov (cf.A la kalachnikov).

Les arrestations ont eut lieu aussi à Foggia et Milazzo (Messina) mais surtout à Milan, Novara, et Udine, ce qui témoigne de la présence mafieuse dans le Nord de l’Italie (cf.Le sommet mafieux dans le Nord de l’Italie : la vidéo)

Les deux clans se disputent le contrôle du territoire de Bari et les communes limitrophes de l’hinterland : « l’arrière-pays ». L’hinterland est un concept géographique utile pour l’étude du pohénomène mafieux. Il permet de comprendre l’importance économique de « l’arrière-pays » dans la géopolitique des phénomènes mafieux. On connaît assez bien la dimension criminelle des villes portuaires telles que Marseille, New-York, Palerme, Naples et Kobé (cf. La mafia japonaise : un paradigme. L’importance stratégique de l’arrière-pays pour ses villes est moins étudiée.

Violence programmée en France : la vidéo

De La Cosa Nostra (LCN) : une mafia américaine!

Au mois de juillet, on apprenait le décés  de Frank Francis « Big Frank » Colacurcio, à l’âge de 93 ans. Il était  surnommé le roi du streap tease, ce « made men » (?) était très influent à Seatle dans l’état de Washigton là où la mafia n’existe pas… (un peu comm en France (cf. Côte d’azur mon amour ). II fut donc très actif dans la tenue de bars, boîtes de nuit, salons de strip-tease, dans le placement de machine à sous et avait des complicités politiques.

En fait, plus on étudie la mafia dite -italo-américaine- plus on la trouve américaine et de moins en moins italienne : streap tease, paris trucés, drogues dans le pays qui en consomme le plus au monde. (cf. Contre les mafias : la régulation publique de la drogue) et surtout criminalité fiancière (cf. Ce 11 septembre qui profite aux mafieux)

Pour en savoir plus, le super article de JF. Gayraud :

OGC : Observatoire Géopolitique des Criminalités

« il est né le divin enfant…« 

L’OGC est un réseau international d’universitaires de diverses disciplines, d’analystes et d’informateurs de diverses origines et professions, qui observent et qui étudient les criminalités internationales. Il vise à proposer aux professionnels et au grand public, avec un regard indépendant, une vue d’ensemble de ces criminalités, pour mieux les comprendre et mieux les combattre : Entrer

Pour savoir qui anime cet observatoire, cliquez sur OGC

Coupe du monde : mafia 1 – Etat italien 0

La coupe du monde de football débute en Afrique du Sud. Dans cet  état de droit dont la cohésion nationale repose sur la réconcilation, se cache Vito Palazzolo (cf. English biography), Affilié à Cosa nostra, il est en « cavale » depuis 30 ans dans la ville du Cap ! wikipedia.it.

Ce « parrain arc-en-ciel » fait figure d’icône de la transnationalité mafieuse (cf. thèse de science politique Mafias italiennes et relations internationales ). Il incarne la mafia présente sur tous les continents afin de faire fructifier les revenus du crime, afin de s’approvisionner en produits illicites ou dans le but d’échapper à la justice de leur pays d’origine.

Vito Roberto Palazzolo est né en 1947 à Terrasini dans la province de Palerme. Il grandit dans cette région à forte densité mafieuse aux côtés de Peppino Impastato. Ce dernier, issu d’une famille mafieuse, renonce à cet héritage et il sera assassiné par la mafia en 1978. Vito Palazzolo, quant à lui, intègre la mafia mais son baptême a lieu dans le nord de l’Italie, un signe avant coureur de sa carrière internationale…. à suivre

Joint venture grand-banditisme français-Camorra

En France la mafia n’existe pas. Reconnaissons tout de même que nos gangsters français sont doués. Le 20 avril dernier, les magistrats phocéens ont condamné ensemble des membres du grand-banditisme français et un chef de la Camorra (la mafia napolitaine cf.Les clans de la Camorra en recomposition) pour avoir importé 176 kg de cocaïne. La drogue, saisi en 2008 à Rotterdam, provenait du Pérou à destination de la France.  Deux français ont été condamnés à 14  et 10 ans de prison. Umberto Naviglia, membre de la Camorra,  a été condamné à 6 ans de prison. Retrouvez des compte-rendus du procès pour comprendre comment se passe la mise en place d’un projet commun entre gangsters français et mafieux italiens en cliquant sur le lien du site de Marc Fieviet.

Redécouvrez aussi l’article qui évoque une précédente affaire du genre : Infiltrations mafieuses en France et un reportage :

La Colompie, les Etats-unis et l’échec de la guerre à la drogue

Le 30 novembre 2007, à l’université de Toulouse II le Mirail (Ecole Doctorale : Temps, Espace, Sociétés, Cultures-Equipe d’accueil : FRAMESPA), Charles Capela a soutenu une thèse de doctorat sur la géopolitique du Plan Colombie et a obtenu la mention très honorable avec les félicitations du jury :

Pré-rapporteurs:

Michèle GUICHARNAUD-TOLLIS, Professeur, Université de Pau et des Pays de l’Adour

Nikita HARWICH, professeur, Université de Paris X-Nanterre

Autres membres du Jury :

Jacques GILARD, Professeur émérite, IPEALT – UTM

Edgardo MANERO, Chercheur CNRS (UMR 5136), FRAMESPA – UTM

Rodolfo DE ROUX (directeur de la thèse), Professeur, Département d’Espagnol – UTM

A la lecture de ce travail, on comprend que la gouvernance de la Colombie est fortement conditionnée par la lutte contre le trafic de drogue et l’aide militaire états-unienne. On en conclu aussi que la prohibition du commerce de la drogue comme les guerres à la drogue menées par les diverses administrations américaines n’ont conduit qu’à des échecs (Un rapport de la Commission constate l’échec total de dix ans de stratégies répressiveshttp://www.rue89.com/droguesnews/2009/03/11/la-guerre-a-la-drogue-a-echoue-cest-leurope-qui-le-dit.). En effet, en dépit des moyens toujours plus importants mis en oeuvre, les quantités de cocaïne exportées n’ont cessé d’augmenté depuis 20 ans (Sources  http://ar2003.emcdda.europa.eu/pdfs/stattab34-en.pdf).

Nous vous proposons ici, un résumé en quatre langues (français, espagnol, anglais et italien) de cette thèse.

PLAN COLOMBIE, NARCOTERRORISME ET GEOPOLITIQUE

L’aide militaire des Etats-Unis à la Colombie. 1998-2002

Cette recherche étudie les enjeux géostratégiques de la composante militaire de l’aide des Etats-Unis au gouvernement colombien du Président Andrés Pastrana, destinée à renforcer l’Etat et à lutter contre le narcotrafic et l’insurrection armée dans le cadre du Plan Colombie. L’internationalisation du traitement répressif de la criminalité organisée liée au trafic de drogue et la réorientation militariste de la stratégie de lutte contre la menace narcoterroriste en Colombie auxquelles aboutit le soutien de Washington s’inscrivirent dans la nouvelle architecture sécuritaire mise en place par la première puissance mondiale pour garantir la stabilité géopolitique de la région andine depuis la fin de la Guerre Froide, dans un contexte de redéfinition des concepts de puissance, de défense et de sécurité. Après avoir rappelé les antécédents historiques, les acteurs et les facteurs de reproduction de la violence en Colombie et de la stratégie géopolitique des Etats-Unis en Amérique latine, ce travail analyse l’influence des intérêts politiques, militaires et économiques sur l’élaboration de l’aide états-unienne au Plan Colombie, et les effets de la mobilisation des moyens militaires contre les menaces asymétriques relatives aux conflits de basse intensité sur la dynamique géopolitique du conflit colombien entre 1998 et 2002. L’échec des négociations de paix entre le gouvernement et les rebelles colombiens, le changement d’Administration aux Etats-Unis et le contexte de guerre contre le terrorisme suite aux attentats du 11 septembre 2001 firent évoluer le soutien états-unien au Plan Colombie d’une aide anti-drogue à la lutte anti-terroriste.

Mots-clés : Colombie / Géopolitique / Narcotrafic / Terrorisme / Etats-Unis / Sécurité

Abstract

PLAN COLOMBIA, NARCOTERRORISM AND GEOPOLITICS

United States of America Military Aid to Colombia. 1998-2002

This study analyses the geostrategic issues of military component of the United States’ assistance to the colombian governement of President Andrés Pastrana in order to strenghen the State and – through the frame of Plan Colombia – to fight against both narcotrafic and armed rebellion. The assistance of Washington has lead to an internationalization of the repressive treatment of the organized criminality linked to the drug trafic and to a military oriented strategy to fight the narcoterrorist threat in Colombia. These two elements were part of the new security architecture developped by the leading world power to guarantee the geopolitic stability of the andean region, within a framework of a redefinition of power, security and defense concepts after the Cold War. After a relation of historic roots, main actors and reproduction factors of violence in Colombia and US geopolitic strategy in Latin America, this thesis focuses on the politic, economic and military interests influence on the definition process of US aid to Plan Colombia, and the effects of the military instruments mobilisation against asymetric threats of Low Intensity Conflicts on the geopolitic dynamics of the war in Colombia between 1998 and 2002. The end of peace negociations between colombian governement and rebels, the arrival of a new Administration in the United States and the context of war against terrorism after 9/11 attacks transformed the US participation to Plan Colombia from counter-drug support to an assistance to fight terrorism.



PLAN COLOMBIA, NARCOTERRORISMO Y GEOPOLITICA

La ayuda militar de Estados Unidos a Colombia. 1998-2002

Esta investigación se enfoca en los objetivos geoestratégicos de la ayuda militar de Estados Unidos al gobierno colombiano del Presidente Andrés Pastrana, destinada a reforzar el Estado y a luchar contre el narcotráfico y la insurrección armada en el marco del Plan Colombia. La internacionalización del tratamiento represivo de la criminalidad organizada vinculada con el tráfico de drogas y la reorientación militarista de la estrategia de lucha contre la amenaza narcoterrorista en Colombie en las que desembocó el apoyo de Washington se inscribieron en la nueva arquitectura securitaria adelantada por la primera potencia mundial para garantizar la estabilidad geopolítica de la región andina desde el fin de la Guerra Fría, en un contexto de redefinición de los conceptos de potencia, defensa y seguridad. Tras haber expuesto los antecedentes históricos, los actores y los factores de reproducción de la violencia en Colombia y de la estrategia geopolítica de Estados Unidos en América latina, el autor analiza la influencia de los intereses políticos, militares y económicos en la elaboración de la ayuda estadounidense al Plan Colombia, así como los efectos de la mobilización de medios militares contre las amenazas asimétricas relativas a los conflictos de baja intensidad sobre la dinámica geopolítica del conflicto colombiano entre los años 1998 y 2002. El fracaso de las negociaciones de paz entre el gobierno y los rebeldes colombianos, el cambio de Administración en Estados Unidos y el contexto de guerra contre el terrorismo instaurado después de los atentados del 11 de septiembre de 2001 tranformaron el apoyo estadounidense al Plan Colombia de una ayuda anti-droga a la lucha contre el terrorismo.

Palabras clave : Colombia / geopolítica / narcotráfico / terrorismo / Estados Unidos / seguridad

Il 30 novembre  2007 all’Università di Tolosa II Le Mirail (Scuola Dottorale : tempi, spazio, società, culture- équipe di accoglienza : FRAMESPA), Charles Capela ha discusso una tesi di dottorato sulla geopolitica del Piano colombiano. Ha ottenuto la tesi con lode e auguri della giuria.

Alla lettura di questo lavoro, si capisce che il governo della Combia è fortemente condizionato dalla lotta contro il narcotraffico e l’aiuto militare statunitense. Ci si conclude anche che la proibizione del commercio della droga quanto le guerre contro la droga svolte dalle diverse amministrazioni americane hanno condotto solo a fallimenti. Infatti, a despito dei mezzi sempre più importanti messi in opera, le quantità di cocaina esportate non hanno smesso di aumentare da 20 anni. (http://ar2003.emcdda.europa.eu/pdfs/stattab34-en.pdf).

Vi proponiamo qui sotto un riassunto della tesi in quattro lingue (francese, spagnolo, inglese e italiano)

PIANO COLOMBIA, NARCOTERRORISMO E GEOPOLITICA

L’aiuto militare degli Stati Uniti alla Colombia. 1998-2002

Questa ricerca studia gli obiettivi geostrategici dell’aiuto militare degli Stati Uniti al governo colombiano del Presidente Andrés Pastrana, il quale è destinato a rinforzare lo Stato ed a lottare contro il narcotraffico e l’insurezione armata nell’ambito del Piano Colombia. L’internazionalizazione del trattamento repressivo della criminalità organizzata legata al trafico della droga e il riorientamento militarista della strategia della lotta contro la minacia narcoterrorista in Colombia ai quali sbocca il sostegno di Washington s’iscrivono nella nuova architettura sicuritaria messa in piazza dalla prima potenza mondiale per guarantire la stabilità geopolitica della regione andinea dalla fine della Guerra fredda,  cio’ in un contesto di ridefinizione di concetti di potere, di difesa e di sicurezza. Dopo aver discusso degli antecedenti storici, degli attori e dei fattori della riproduzione della violenza in Colombia e della strategia geopolitica degli Usa in America latina, l’autore analizza l’influenza degli interessi politici, militari ed economici sull’elaborazione del sostegno americano nel Piano Colombia e gli effetti della mobilitazione dei mezzi militari contro le minacce assimetriche relative ai conflitti di basa intensità sulla dinamica geopolitica del conflitto colombiano tra il 1998 e il 2002. Il fallimento delle negozziazioni di pace tra il governo ed i ribelli colombiani, il cambiamento dell’amministrazione negli Usa e il contesto di guerra contro il terrorismo in seguito agli attentati del 11settembre del 2001 trasformarono il sostegno americano al piano Colombia dall’ aiuto antidroga alla lotta antiterrorista.

Parole chiavi : Colombia / Geopolitica / Narcotraffico / Terrorismo / Stati uniti / Sicurezza

‘Ndrines transnationales

Le 16 septembre, les forces de l’ordre (Fbi, Dea, et Carabiniers) ont procédé à l’arrestation de 200 personnes dans plusieurs pays. Elles ont saisi 57 000 dollars et 16 tonnes de cocaïne (en photo). En Italie, les carabiniers du ROS, spécialisés dans la lutte contre le crime organisé, ont procédé à l’arrestation de huit membres de la mafia calabraise impliqués dans un vaste trafic de stupéfiants. La ‘ndrine, la famille mafieuse calabraise, Aquino-Coluccio originaire de Gioiosa Ionica en Calabre importait de la drogue d’Amérique du Sud.

La cocaïne était transportée des pays producteursau Mexique, qui faisait office de zone de transit. Puis la drogue était envoyéeen Europe pour y être vendue à des consomateurs. En retour, les mafieux calabrais envoyaient l’argent à l’aide de société de transfert d’argent (cash to cash).
L’enquête a connu plusieurs phases. Le 11 avril, les carabiniers avaient saisi, en Calabre, un échantillon de 3 kilos. Vous pouvez visionner les images en cliquant sur le lien suivant :
« échantillon ». Le 22 mai, les carabiniers avaient intercepté 44 kilos aux Pays Bas. Le 7 août, la police canadienne avait arrêté le boss de la ‘ndrines Aquino-Coluccio (cf.
‘Ndrangheta transnationale)…

Pour un article plus détaillé, cliquez sur : le démantelement d’un réseaux de drogue et les vidéos de « planques » de policiers

La mafia de A à Z
Recevez chez vous le livre dédicacé : "la mafia de A à Z" contre 18 euros en cliquant sur le lien suivant
PayPal Logo
Search