Articles avec le tag ‘« repentis »’

Journée des droits de la femme 2017 : la force de « coopérer » avec la justice

Voir "femme et mafia" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia

« Femmes d’honneur »

L’Etat italien protègent environ 600 collaborateurs de justice ; des mafieux qui ont abandonné la mafia (cf. Collaborer avec la justice : le choix de vivre). Mais que font les femmes (épouse du mafieux repenti ou femme  impliquée dans les activités mafieuses)?

Le mafieux qui ressent le besoin de rompre avec sa vie de criminel professionnel informe en tout premier lieu son épouse (et non pas son avocat qui risque de faire circuler l’info… si vous voyez ce que cela veut dire pour la profession en question). Avant de pactiser avec le juge, le mari-mafieux recherche l’accord de son épouse. Certaine d’entre elles acquiescent, d’autres incitent leur époux à rester dans le clan. Dans  tous les cas, leur attitude est décisive.

Une femme qui partage la décision de son mari « repenti » lui donne toutes les chances de « tenir bon » surtout si il y a des enfants dans le couple. En effet, collaborer se révèle difficile car il s’agit de changer de vie et d’identité au propre comme au figuré. Le mafieux qui trahit l’omertà n’est plus un homme car garder le silence est synonyme de virilité dans la mafia. Comparé à la femme qui ne peut s’empêcher de parler (d’après les stéréotypes), le mafieux lui sait se taire! En embrassant l’état de droit, l’ex mafieux devient un « infâme». L’épouse peut alors redonner confiance au mari et au père. Si la femme persuade les enfants que « papa » a fait le bon choix, elle restaure le rôle paternel de ce dernier (cf.Joyeux Noël). Le mafieux devenu citoyen vit alors cette transformation non comme une humiliation mais comme une possibilité de changement.

Les femmes accompagnent le choix de leur mari par amour ou par devoir et payent souvent cher ce changement de vie : angoisse et dépression sont le lot quotidien de ses femmes qui ne gagnent pas en émancipation : la subordination qui prévalait avant la collaboration demeure.

rizzoli mafia antimafia

Tout savoir sur la mafia et l’Antimafia

Les femmes impliqués (cf. Pas de femme, pas de mafia) dans les activités criminelles collaborent avec la justice soit afin de se venger du clan qui a fait tuer leur mari ou leur enfant mais aussi pour s’émanciper. (cf. La Sicilienne rebelle). On comprend facilement que pour d’autres femmes, collaborer avec la justice soit un vraie occasion de changer de vie, de se soustraire à l’oppression mafieuse. C’est grâce à collaboration de la fille Serraino que la justice a démantelé le clan du même nom. Plus important, sa collaboration a « sauvé » deux enfants promis à une carrière criminelle (cf.De la mafia calabraise, de la mémoire et des femmes).

On aime à répandre l’idée que les femmes ont désormais, dans la mafia, des postes à responsabilité et  on  aime y voir le symbole d’une nouvelle égalité homme-femme. Or, c’est davantage dans la sortie de la femme  de l’univers mafieux qu’il faut chercher un parallèle à l’émancipation moderne des femmes.

Retouvez ces analyse dans La mafia de A à Z

Le statut de repenti : la solution au problème corse ?

Voir Voir "collaborateur de justice" dans le petit dictionnaire énervé de la mafia Le texte de loi existe, il faut juste signer le décret d’application mais voilà pour des prétextes fallacieux de coût, on attend depuis 2003. Il faut dire que le « repenti » a mauvaise presse.

Inventé par les journalistes transalpins, le mot « repenti » à connotation religieuse n’a aucun sens dans la lutte contre le crime organisé. Les repentis cela n’existe pas. Il n’y a que des professionnels du crime qui font le choix rationnel de quitter une criminalité systémique en choisissant la vie et la citoyenneté ; ce qui implique d’en accepter toutes les contradictions et les nombreuses injustices. En Italie, on nomme les mafieux qui sortent de la mafia des collaborateurs de justice mais en France, il faudra les nommer « coopérateur de justice ». En France, à peine le mot « collaboration » prononcé que vous avez déjà perdu la bataille des idées…  Il n’y a qu’a voir les propos de M. Vallini, pourtant fin connaisseur de la justice, qui parle de « prime à la délation » 

Alors qu’en est-il réellement?

La coopération des gangsters : l’unique moyen de connaître le monde du dessous, « lunderworld »

Il est impossible de connaître pleinement un phénomène clandestin et donc de lutter efficacement contre celui-ci sans information venant de l’intérieur. La participation aux procès de membres des clans corses ou de France constituerait un éclairage scientifique sur « l’entre-deux monde » français encore méconnu et fantasmé. C’est grâce aux témoignage des mafieux italiens que l’on connaît bien la mafia italienne à contrario d’autres mafias en particulier chinoise. Sans ce système, on aurait jamais résolu le meurtre d’une française de Clermont-Ferrand.

Un statut réellement protecteur contre une coopération entière

Petit dictionnaire énervé de la mafia et de l'AntimafiaDe nombreux pays ont des systèmes de coopérateur de justice mais en Italie, il a permis depuis 1991 de sortir environ 3 000 mafieux du système (sur 20 000 mafieux). En 1996, le service de protection de la police protégeait jusqu’à 5 000 personnes!  A ce jour, aucun de ces protégés de l’Etat n’a été assassiné mais gare à celui qui en sort… Enfin, il n’y a que 5% de rechute.

Le statut doit protéger le gangster et sa famille. Le « voyou », après une condamnation, a le droit de vivre en sécurité c’est-à-dire sous une autre identité pour un temps indéterminé si les menaces sont établies comme c’est le cas en Corse. En échange, le gangster doit démontrer qu’il a tourné le dos à son ancienne vie, ce qui implique de TOUT raconter et témoigner à tous les procès. Un statut qui prévoit un témoignage sur une affaire contre une remise de peine n’est un pas un statut de coopérateur de justice mais un vulgaire plea bargain.

En savoir plus sur Atlantico

L’obsession de la préservation du clan

En lisant crimorg.com, comme tous les matinmafia La Cosa Nostras pour me rafraîchir d’un petit meurtre ou d’une arrestation, j’apprends qu’une initiation mafieuse aurai eu lieu le 12 janvier 2011 dans une salle d’attente d’une prison fédérale des Etat-Unis (à gauche)

Donc, Andrew « Mush » Russo (en bas à droite), le boss de la Famille Colombo a initié llario « Fat Larry » Sessa. Ca y est, il il « en est ». C’est « un ami a nous » (pas « un ami à moi ») in Donnie Brasco (cf. Violence programmée chez La Cosa Nostra)

Le contexte : la nuit suivante, une vaste opération antimafia avait entraîné 127 inculpations 7 Familles de la Mafia du nord-est des Etats-Unis. 

mafiaVous comprenez?

Vite vite, il faut nommer un nouveau membre (initié) pour faire perdurer le clan (en plus d’une éventuelle stratégie interne au clan…) et faire vivre la LCN (cf La Cosa Nostra qui se porte bien). Même si les règles d’initiation n’ont pas été scrupuleusement respectées. Qu’importe dans La Cosa Nostra ( on est encore plus souple (cf. Mafia et différences) que dans Cosa nostra sicilienne (cf. Un code culturel souple….)

On apprend aussi que l’initiation aurait du avoir lieu le 7 décembre 2010 au domicile du « soldat » Emanuel Favuzza mais les mafieux avaient détecté une surveillance du FBI. Et oui pas de lutte antimafia sans écoute, micro et autres caméras. Mais c’est grâce a un témoin protégé que l’on a appris cette initiation…. pas de lutte antimafia sans collaborateur de justice. Mais à contrario du programme de collaboration américain et ses 30% de récidive (cf. Un boss de La Cosa Nostra se livre au FBI) contre seulement 5% de rechute en Italie.

Pour savoir pourquoi : Petit dictionnaire énervé de la mafia en vente chez Ethicando (6 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris) ou sur Amazon.

L’Italie : son cinéma, son antimafia

couverture focus inUne lecture antimafieuse de « Une vie Tranquille » et d’autres films récents.

Le 29ème festival du cinéma italien d’Annecy a primé des films délicieux, tous avec de très fortes dimensions sociales (cf. Mafias.fr au Festival du cinéma italien à Annecy). Dans «Sette opere di misericordia» et «Sulla strada di casa», les protagonistes luttent pour la survie : un entrepreneur fait même la mule pour une organisation criminelle… Annecy a mis les documentaires à l’honneur avec «Il valzer dello zecchino» qui raconte la participation de trois enfants de différentes origines sociales et géographiques à un célèbre concours de chansons. Dans «Italia : love it or leave it», premier prix du jury jeune, deux Italiens sont contraints de quitter leur appartement romain. Pourquoi ne pas tenter l’aventure à l’étranger ? Partir ou rester ? Une question qu’ont du se poser nombre de lecteurs de ce papier… « Scuola di uomini » de Tommaso Cotronei n’a pas été récompensé, mais il a reçu une ovation du jury pour avoir filmé dans une Calabre abandonnée des dieux, le quotidien répétitif des enfants qui grandissent à la ferme.

On a pu voir aussi «Il gioiellino» sur le crack Parmalat avec Tony Servillo, brillant de justesse, mais c’est «Tatanka» qui a séduit le grand public. Le film, vif et haut en couleurs, charge littéralement le spectateur, tel un bison, avec ce boxeur qui n’arrive pas à sortir de son milieu empli de Camorra… Après «Gomorra» ou «Fortapasc’», la mafia napolitaine serait encore source d’inspiration du cinéma italien.

La suite dans la Revue FOCUSin

Mafias.fr au Festival du cinéma italien à Annecy

Annecy Cinéma Italien a tenu sa première édition en 1983 et, depuis, la manifestation présente chaque année le meilleur de la production cinématographique italienne contemporaine. La 29ème édition Annecy cinéma italien se déroulera du 2 septembre au 4 octobre 2011. Du 28 septembre au samedi 1 octobre, mafias.fr participera au débat suivant la projection d’une vie une vie traquille, (Bellissima film), un film qui ne traite absolument pas de la mafia…

Sauf que Rosario Russo, un restaurateur de cinquante ans, installé depuis douze ans en Allemagne, mène une vie paisible entouré de sa femme Renate, de son fils Mathias et de son ami Claudio. La vie tranquille de Rosario va prendre un tournant dramatique le jour où̀ deux jeunes italiens arrivent sans prévenir dans son restaurant. L’un d’eux, Diego, n’est autre que le premier fils de Rosario, qu’il avait abandonné quinze années auparavant pour fuir un passé qu’il aurait préféré oublier. Rosario s’appelait alors Antonio De Martino, il était l’un des plus féroces et des plus puissants camorristes de la région de Caserta… (page facebook).

Si seulement, il avait choisi de devenir un collaborateur de justice (cf. Quitter le programme de protection : mauvaise idée!), il serait devenu un citoyen!

Peut-être débattrons nous de cela après les  séances de mercredi à Samedi 🙂 voir sur le programme ci-dessous :

Sicile 4 : bon anniversaire Paolo

L’homme qui tua Paolo Borsellino

de Lirio Abbate in  L’espresso, 14.07.2011, traduction et notes: Olivier Manchion, aglioecipolla.com

« L’homme qui tua Paolo Borsellino est Giuseppe Graviano, boss de Cosa nostra. Le mobile du crime? le magistrat en savait trop sur les discussions en cours entre la mafia et l’État. 19 ans après le massacre de via d’Amelio, les enquêtes menées par la Dia (Direzione Investigativa Antimafia, qui dépend du ministère de l’interieur, ndr) de Caltanissetta sont arrivées à un tournant, décisif.

Le bourreau de Paolo Borsellino et son escorte s’appelle Giuseppe Graviano. C’est un boss du Brancaccio (quartier palermitain, Une BD pour comprendre le phénomène mafieux.). Et selon le collaborateur de justice Gaspare Spatuzza, il aurait négocié directement avec Silvio Berlusconi et Marcello Dell’Utri, après l’attentat de via d’Amelio… » la Suite

Je pense sincèrement qu’on s’approche de la vérité quand à l’assassinat de Paolo Borsellino (après celle de Falcone cf. Bon anniversaire Giovanni). Cette vérité judiciaire devrait aider à faire triompher celle des attentats de 1993 commis sur le continent. En attendant la vérité judiciaire impliquant des commanditaires externes à la mafia (Dell’Utri and co?) sur les bombes de Florence, Milan et Rome, un travail universitaire en langue française existe depuis 2002 : (cf.  colloque sur les attentats de 1992-1993) et depuis 2009 (cf. Le terrorisme mafieux dans la crise du système politique italien) : le fruit des analyses, entre autres, des commissions parlementaires antimafias de 1992 à 1996.

Sicile 1 : Spatuzza est un collaborateur de justice fiable

Le 1er juillet 2011, le tribunal administratif vient de donner raison à Gaspare Spatuzza et donne tort à l’administration qui lui avait, en 2010, refusé une protection policière. Gaspare Spatuzza est un mafieux qui a décidé de collaborer très tardivement. Arrêté en 1997, il décide de collaborer en 2008. Il s’accuse de nombreux meurtres dont celui du père Puglisi en 1993 et d’avoir volé la voiture qui sera rempli d’explosifs pour le juge Borsellino (cf.12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993).

Spatuzza doté de certaines qualités intellectuelles accompli un chemin religieux qui le conduit à se repentir au sens propre et à collaborer avec la justice (cf. Le Vatican et la mafia : le compte n’y est pas!). Le problème de Spatuzza c’est sa femme. Il avait déjà montré des velléités de collaboration ma sa tendre épouse lui avait fait les yeux noirs (cf. Journée de la femme 2011 : le courage de collaborer avec la justice). Sans le soutien de sa famille biologique, il est bien difficile de collaborer avec l’Etat. Quitter sa famille et sa « famille » : cela fait beaucoup en même temps.

Pour freiner le phénomène des « repentis », les parlementaires de tout bord ont en 2001 pondu une loi qui oblige les collaborateurs de justice à tout dire en 6 mois. Il s’agit d’un délais totalement insuffisant pour un mafieux qui doit raconter 10 ou 20 ans de carrière, soit une quarantaine de meurtres dans le cas de Spatuzza.

Le sort de Saptuzza n’est pas encore définitif car il doit repasser devant la commission des collaborateurs de justice du ministère de l’intérieur ; le sous secrétaire d’état à l’intérieur Alfredo Mantovano s’empressant de désapprouver la décision du tribunal administratif qui contredit la loi de 2001.

Pour l’instant, la décision du tribunal administratif est une excellente nouvelle pour les mafieux qui voudraient évoquer les rapports politico-mafieux, ce qui est le cas de Spatuzza. En gros, il soutien que des mafieux négociaient l’arrêt des attentats avec des personnes proches de Silvio Berlusconi (cf.Le bras droit du président du Conseil condamné en appel)

Rien de vraiment nouveau car (in Le terrorisme mafieux dans la crise du système politique italien) :

 

Le 14 novembre 1998, le juge des enquêtes préliminaires, Giuseppe Soresina, en charge des attentats de Florence, Milan et Rome, a démontré que Silvio Berlusconi et Marcello Dell’Utri avaient « entretenu des rapports soutenus avec des individus criminels liés à la programmation des attentats »1. Les hommes forts de la « seconde République » étaient en contact avec le clan des Corléonais au moment des attentats. Le magistrat développe « il existe une convergence objective entre les intérêts politiques de Cosa nostra et certaines parties du programme de la nouvelle formation [Forza Italia, nda] »2. Le programme du parti de Silvio Berlusconi propose la surpression de l’article 41 bis, l’encadrement de la législation sur les collaborateurs de justice, le rétablissement des garanties judiciaires volontairement négligées par la législation précédente. Au cours de l’instruction, « l’implication de Silvio Berlusconi et celle de Marcello Dell Utri est apparue plausible »3.

1 Ordonnance de classement disponible sur de nombreux sites internet : Gianni Vattimo – news – bErlUsconi

2 Ibid.

3 Ibid.

« Crimine » version Piémont : 180 mises en examen

Juillet 2009, un mafieux écouté par la police : « Pourquoi pas à Turin?… ils l’ont bien en Lombardie et en Ligurie, non? Nous sommes 9 « locali« . Réponse du compare : « c’est une chose qu’on doit faire » à propos de la commission provinciale

turin mafiaAprès l’opération Crimine de juillet 2010 avec 300 arrestations, c’est au tour du Piémont de se réveiller avec l’information selon laquelle la mafia calabraise a colonisé le territoire.

Grâce à deux collaborateurs de justice (cf. le choix de vivre), l’état de droit a mis fin à l’activité d’une centaine de compare (mafieux calabrais) qui s’adonnaient à l’extorsion, à l’organisation de jeux de hasard et au trafic de drogue.

L’enquête révèle que dans la province de Turin, il y aurait 9 « locali » (circonscription mafieuse équivalent du mandamento en Sicile) avec une cinquantaine de soldat chacun. Il y aurait aussi  un groupe « Crimine » chargé des actions violentes et une « batarde » c’est à dire une ‘ndrine (famille mafieuse calabraise) « détachée » et non autorisée. L’organisation est une vraie priorité chez les mafieux comme en témoigne les écoutes judiciaires. Les mafieux se demandent pourquoi dans la province de Turin, il n’y pas « a provincia« , une commission comme il est existe à Reggio, à Milan et à Gênes (cf. Bourgeoisie mafieuse dans le Nord) et qui permet d’aplanir les conflits entre « locali ». Cette chambre de compensation permettrait de gagner en autonomie vis à vis de la Calabre (cf. 4. Organisation mafieuse : « j’appelle la Province »). Tout transnational qu’il est, le phénomène mafieux est fondé sur le contrôle du territoire (cf. ‘Ndrines, armes et contrôle du territoire). Avec la ‘Ndrangheta tout se décide en Calabre, come à Duisburg  (cf. De San Luca à Duisburg, la faida et la ‘Ndrangheta) où les ordres sont partis de San Luca. Et gare à celui tente de s’affranchir  de la maison mère :  l’assassinat d’un capo-bastone à Milan.

La justice a saisi 70 millions d’avoirs dont 20 000 euros en liquide à Modène. Bien que pas mis en exemen, 7 hommes politiques dont deux conseillers régionaux sont cités dans les actes de procèdure  pour être en contact avec les mafieux arrêtés.

 

Sans père mais avec la justice

Le  petit « Luigi » va pouvoir grandir sans son père mais avec le sentiment que la justice est passée. La police vient d’arrêter 12 personnes du clan d’Alessandro de Castellammare di Stabia dont les commanditaires de l’assassinat de Luigi Tommasino simple conseiller municipal mais qui ne voulait pas se plier à la loi du clan. Ce dernier avait donc appliqué la violence programmée.

Rappelons que ce début de justice repose sur la collaboration des tueurs devenus « repentis » (quelle expression inappropriée 🙁 ) : cf.Le jeune Castello échappe à une mort certaine

Pas de lutte antimafia sans collaborateur de jutrice : « Victor : nettoyeur »

Violence programmée en France : la vidéo

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