Archive pour la catégorie ‘« Cinema-fia »’

Le cinéma antimafia arrive à Paris

CINEMOVEL 

Un cinéma libre sur des terres libérées de la mafia

in Paris

Avec Ettore  Scola pour réfléchir sur le rôle du cinéma « engagé » socialement

I. SAMEDI 23  JUIN 22H : « Ciném’antimafia »

10, Esplanade Pierre Vidal-Naquet Université Paris VII 75013 PARIS   Métro Bibliothèque François Mitterand

Scola-Scimeca-Fabrice

En présence d’Ettore Scola, (président honoraire de Cinemovel) pour réfléchir sur le rôle du cinéma « engagé » socialement. Cinemovel, « cinéma en mouvement », diffuse des films engagés dans des biens confisquées au mafias “Libre Cinéma en Terres Libres” sous l’égide de Libera dirigée par Don Luigi Ciotti.  a02853acbe9e834c9f62fcef553c3eca

 

 

 

 

II. DIMANCHE 24 JUIN 20H : Table ronde

 Salle des Fêtes de la Mairie 13ème Paris,
Métro : ligne 5,6,7, arrêt : Place d’Italie
Table Ronde « LE CINEMA ET L’ENGAGEMENT SOCIAL » avec Ettore Scola, Robert Guédiguian et Pasquale Scimeca dans le cadre de la semaine italienne.
A suivre :
– APERITIF ANTIMAFIA D’ETHICANDO à base de produits des coopératives de LIBERA TERRA issus des terres confisquées aux mafias. – PROJECTION du court métrage inédit de Ettore Scola « 43/97 » et du film « una giornata particolare », reconnu comme l’un des chefs d’œuvre du réalisateur.

QUI? L’étape parisienne est organisée en collaboration avec Ethicando – Goût et style 100% made in social et Focus In, au sein de la semaine italienne de Paris.

Arte se déchaine

Soirée thématique en trois parties Dans les griffes de la Mafia les 8, 15 et 22 janvier :

08.01 : 20h40 Le Parrain
Film de Francis Ford Copppola, USA, 1971, avec Marlon Brando, Al Pacino, Robert Duvall…

Quand Vito Corleone, à la tête d’un puissant empire mafieux, s’efface pour laisser le pouvoir à son fils… L’une des plus grandes sagas de l’histoire du cinéma.
23h40 Une histoire de la Mafia (1ère partie)
documentaire de Bernhard Pfletschinger, All, 2010
En Italie, les mafias contrôlent un tiers du pays et leur chiffre d’affaires s’élève à près de 150 milliards d’euros pas an. Retour sur leur incroyable ascension depuis le milieu du XIXe siècle.

15.01 : 20h40 Le Parrain II
Film de Francis Ford Copppola, USA, 1974, avec Al Pacino, Robert Duvall…

De l’ascension du petit Vito à l’empire de la terreur bâti par son fils Michael.
0h05 Une histoire de la Mafia (2ème partie)

22.01 : 20h40 Le Parrain III
Film de Francis Ford Copppola, USA, 1990, avec Al Pacino, Diane Keaton…

Où Michael Corleone tente en vain d’échapper à son destin.

23h25 La Mafia, organisation parasite
Documentaire de Carmen Butta, All, 2010

Comment Cosa Nostra la sicilienne a su profiter de la mondialisation pour étendre son empire.

Vous trouverez plus d’informations sur le site http://www.arte.tv/ rubrique programmes.

L’Italie : son cinéma, son antimafia

couverture focus inUne lecture antimafieuse de « Une vie Tranquille » et d’autres films récents.

Le 29ème festival du cinéma italien d’Annecy a primé des films délicieux, tous avec de très fortes dimensions sociales (cf. Mafias.fr au Festival du cinéma italien à Annecy). Dans «Sette opere di misericordia» et «Sulla strada di casa», les protagonistes luttent pour la survie : un entrepreneur fait même la mule pour une organisation criminelle… Annecy a mis les documentaires à l’honneur avec «Il valzer dello zecchino» qui raconte la participation de trois enfants de différentes origines sociales et géographiques à un célèbre concours de chansons. Dans «Italia : love it or leave it», premier prix du jury jeune, deux Italiens sont contraints de quitter leur appartement romain. Pourquoi ne pas tenter l’aventure à l’étranger ? Partir ou rester ? Une question qu’ont du se poser nombre de lecteurs de ce papier… « Scuola di uomini » de Tommaso Cotronei n’a pas été récompensé, mais il a reçu une ovation du jury pour avoir filmé dans une Calabre abandonnée des dieux, le quotidien répétitif des enfants qui grandissent à la ferme.

On a pu voir aussi «Il gioiellino» sur le crack Parmalat avec Tony Servillo, brillant de justesse, mais c’est «Tatanka» qui a séduit le grand public. Le film, vif et haut en couleurs, charge littéralement le spectateur, tel un bison, avec ce boxeur qui n’arrive pas à sortir de son milieu empli de Camorra… Après «Gomorra» ou «Fortapasc’», la mafia napolitaine serait encore source d’inspiration du cinéma italien.

La suite dans la Revue FOCUSin

Mafias.fr au Festival du cinéma italien à Annecy

Annecy Cinéma Italien a tenu sa première édition en 1983 et, depuis, la manifestation présente chaque année le meilleur de la production cinématographique italienne contemporaine. La 29ème édition Annecy cinéma italien se déroulera du 2 septembre au 4 octobre 2011. Du 28 septembre au samedi 1 octobre, mafias.fr participera au débat suivant la projection d’une vie une vie traquille, (Bellissima film), un film qui ne traite absolument pas de la mafia…

Sauf que Rosario Russo, un restaurateur de cinquante ans, installé depuis douze ans en Allemagne, mène une vie paisible entouré de sa femme Renate, de son fils Mathias et de son ami Claudio. La vie tranquille de Rosario va prendre un tournant dramatique le jour où̀ deux jeunes italiens arrivent sans prévenir dans son restaurant. L’un d’eux, Diego, n’est autre que le premier fils de Rosario, qu’il avait abandonné quinze années auparavant pour fuir un passé qu’il aurait préféré oublier. Rosario s’appelait alors Antonio De Martino, il était l’un des plus féroces et des plus puissants camorristes de la région de Caserta… (page facebook).

Si seulement, il avait choisi de devenir un collaborateur de justice (cf. Quitter le programme de protection : mauvaise idée!), il serait devenu un citoyen!

Peut-être débattrons nous de cela après les  séances de mercredi à Samedi 🙂 voir sur le programme ci-dessous :

Sicile 6 : le cinéma antimafia

Voir "cinéma" dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia

Siculiana 2011

En ce jeudi 13 juillet 2011, alors qu’en France on assiste à des feux d’artifices, à Siculiana, petite ville côtière du sud de la Sicile, l’équipe de Cinemovel déployait leur armes celle du cinéma, le cinéma antimafia. Pourquoi ?

Parce que de Siculiana, un bourg de 5 000 habitants, sont partis les fondateurs d’un des plus grand cartel de la drogue : les Caruana-Cuntrera.

Parce que Siculiana n’avait pas, il y a encore un an ,de maire puisque le conseil municipal avait été dissous pour infiltration mafieuse (cf.Tir aux pigeons ou violence programmée? La rencontre avec le nouveau maire fut passionnante (article)

Parce qu’au mois de juin 2011 s’est tenue une messe rassemblant une centaine de personne pour commémorer la mort du boss tué au Canada  (cf. Montréal : opération « extermination »).

La fondation Cinemovel est une association de cinéma itinérant. Il s’agit d’un groupe de saltimbanques modernes qui apporte le cinéma et sa magie là où il n’y en a pas ; où il n’y en a jamais eu comme en Afrique par exemple.  Cinemovel, dans le cadre du programme « Libre cénéma sur une terre de liberté » a projeté des films sur territoire où se trouvent des biens confisqués aux mafias (cf. L’arme qui peut tuer la mafia : la réutilisation des biens confisqués). Dans le cadre d’une voyage privé en Sicile, le représentant de FLARE en France a rencontré l’équipe de Cinemovel à Siculiana et expliqué lors d’une petite interview en italien l’expérience de FLARE en France :

 

Mercredi 3 août : en salle « une vie tranquille »

Dans une vie traquille, (Bellissima film), Rosario Russo, un restaurateur de cinquante ans, s’est installé depuis douze ans en Allemagne où il mène une vie paisible entouré de sa femme Renate, de son fils Mathias et de son ami Claudio. La vie tranquille de Rosario va prendre un tournant dramatique le jour où deux jeunes italiens arrivent sans prévenir dans son restaurant. L’un d’eux, Diego, n’est autre que le premier fils de Rosario, qu’il avait abandonné quinze années auparavant pour fuir un passé qu’il aurait préféré oublier. Rosario s’appelait alors Antonio De Martino, il était l’un des plus féroces et des plus puissants camorristes de la région de Caserta… (page facebook).

Si seulement, il avait chosie de devenir un collaborateur de justice (cf. Quitter le programme de protection : mauvaise idée!), il serait devenu un citoyen!

« Je ne suis pas italien, je suis germano-irlandais »

La Cosa Nostra mafia

Par  ses mots Robert Duval dans le film Le Parrain signifie au producteur raciste envers les « ritals » et qui ne veut pas prendre Franck Sinatra dans son film que le problème n’est pas ethnique. Ce qui compte c’est le clan mafieux au dessus de la famille biologique. D’ailleurs, dans le Parrain, le chef  (Al Pacino) fait tuer son frère de sang pour protéger le clan, un acte de violence programmée (cf.Violence programmée chez La Cosa Nostra) !

Il y a bien un « germain » dans la mafia italo-américaine : Joseph « Joe the German » Watts, né en 1942, qui vient d’être condamné à 13 ans de prison pour conspiration de meurtre., celui d’un « associé » (non initié) de la famille Gambino de New York (cf. La Cosa Nostra se porte bien)

Cinémafia à Paris le 22 janvier

Le 22 janvier à 10h, le ciné club Anteprima qui n’en est pas à son coup d’essai (cf. Antimafia à Paris : le 22 mai hommage à Giovanni Falcone organise la projection du Film Fortapsc’ au cinéma du Panthéon, 13 rue Victor Cousin 75005 Paris.

Le film relate l’histoire d’un journaliste assassiné par la Camorra (cf. Les clans de la Camorra en recomposition). Il semble bien montrer l’émergence d’un bourgeoisie mafieuse (cf.300 arrestations : voir article du Figaro) fait de mafieux, de politiciens et d’entrepreneurs qui s’approprient les fonds publics destinés à la reconstruction des suites du tremblement de terre d’Irpina (3 000 morts)

En outre, le film démontre que le combat contre  mafia n’est pas réservé aux  services d’enquête. En effet, la société civile dont les journalistes font partie peut se saisir du problème et faire sa part.

C’est ce que fait Anteprima, mafias.fr, Reporter Sans frontières, la maison des journalistes en acceuillant des journalistes menacés dans leur pays et c’est ce que fait l’ONG Flare, le premier réseau de la société civile  contre  contre le crime organisé (cf. Lobbying antimafia à Bruxelles)

La bande annonce


Fortapàsc / Bande-Annonce
envoyé par LE-PETIT-BULLETIN. – Court métrage, documentaire et bande annonce.

Deuxième « villa scarface » saisie par la justice

L’Italie c’est 4 mafias et les meilleurs outils juridiques pour lutter contre celles-ci. L’état a par exemple à sa disposition la confiscation des biens avec réutilisation à des fins sociales (cf. La confiscation : enjeu politique majeur): l’immeuble du parrain qui devient un centre culturel, l’exploitation agricole du clan qui devient une coopérative avec des ouvriers qui ont un contrat de travail… un chose rare en terre mafieuse (cf. Schiaffo alla mafia).

A ce sujet, ce 5 août, la Garde des finances a saisi des biens mafieux pour une valeur de 10 millions d’euros. Ces biens appartiennent à des membres de la très pussante ‘ndrine (famille mafieuse calabraise)  Alvaro de Sinopoli (cf. Violence programmée). Cette saisie fait suite aux opérations déjà menées au mois de mai mais aussi à d’autres plus anciennes (cf. 200 millions d’euros saisis à la mafia calabraise).

Les militaires de la Guardia di finanza ont effectué une enquête patrimoniale d’un simple exploitant agricole de 73 ans et  ils ont découvert que ce dernier était propriétaire de 4 luxueuses propriétés. Localisées dans la petite commune de Melicuccà, elles ne figurent même pas sur le cadastre. Situées dans des endroits difficilement accessibles, les militaires les ont repérées en survolant la zone par hélicoptère.

Pour la petite histoire, une de ses villas a été construite sur le modèle de la villa Scarface comme ce fut déjà le cas à Casal di Principe avec la maison de Walter Schiavone,  le frère de Francesco dit Sandokan (confusion dans le reportage). A Casal di principe, la villa scarface doit devenir un centre d’acceuil pour handicapés. J’espère que les villas de Meliccucà deviendront un complexe touristique antimafia qu’on puisse profiter d’une des plus belles régions d’Italie.



« Victor : nettoyeur »

« Les cochons dévorent rapidement les corps à condition de les mettre à la diète pendant une semaine« 

calabre racket ciment mafia

Contrôle du territoire

Depuis 2001, un tueur de la ‘Ndrangheta collabore avec la justice. Il est donc un collaborateur de justice et non un « repenti » puisqu’il ne se repent de rien. Il change de vie et passe du côté de la légalité et de l’état de droti. Cela se révèle utile car depuis 2001, on connaît les secrets des ‘ndrines (familles mafieuses calabraises) de Cosenza (cf. Opération Terminador).

Entre 1998 et 2000,  des chefs de famllies de la zone décidèrent de s’unir en confédération  afin de se répartir les appels d’offre de l’autoroute A3 (en photo) et de faire le mènage. La nouvelle stratégie avait obtenu l’aval de la ‘ndrine Mancuso de Limbadi très influente dans la région (cf. ‘Ndrines, armes et contrôle du territoire). Il s’agit encore d’une information précieuse obtenu grâce  à un colloborateur de justice, le « contabile » (« comptable » de l’organisation en question).

Les ‘ndrines faisaient appel à des tueurs professionels. En 2000, le tueur collaborateur de justice en question a participé à un massacre à la kalashnikov sur la place d’un village (deux morts et un blessé). En 1998, il avait assassiné un jeune vendeur de drogue « nommé Chiarello » puis l’avait découpé en morceau à la hache. Le soldat de la mafia était devenu « un ange de la mort » capable de désosser les cadavres, les dissoudre dans l’acide ou de les faire rôtir dans des barils de naftaline. Mais le meilleur moyen de ne pas laisser de trace était l’utilisation des cohons!

« Ils mangent tout y compris les cheveux, en une demi heure, il ne reste plus rien« .

Heurseusement que « Victor le nettoyeur » (Nikita) est devenu collaborateur…

Fait à partir de l’article d’Arcangelo Badolati de la Gazzetta del sud

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