La folle semaine de la ‘Ndrangheta en voyage

3. Un café au gout amer ?

Le 26 novembre, le journal la Repubblica signalait que l’un des symboles de la « Dolce vita », le café de Paris (en photo), situé rue Veneto juste à côté de l’ambassade des Etats-Unis, serait entre les mains d’un clan de la mafia calabraise. D’après le GICO, le groupe de la Garde des finances spécialisé dans la lutte contre le crime organisé, le café de Paris aurait été racheté par la ‘ndrine Alvaro de Sinopoli ( N°111. Violence programmée ) par le biais d’intermédiaires légaux. Après une enquête patrimoniale, des agents jouant aux clients ont pu observer comment un des serveurs contrôlait les alentours pour savoir si l’établissement était sous surveillance policière. Le propriétaire du Café de Paris a démenti cette accusation et a obtenu un droit de réponse dans le journal la Repubblica.

Plus généralement, l’Observatoire pour la sécurité et la légalité dans la région de Rome affirme que la capitale italienne a été l’objet d’un partage entre la mafia calabraise et la mafia napolitaine. Les ‘ndrines, les familles mafieuses calabraises, ont investi des millions d’euros provenant du trafic de drogue dans des restaurants et des pizzerias dans le centre de Rome. Les clans de la Camorra, en particulier celui des Casalesi ( Une victoire de l’Etat contre les Casalesi ) ont investi dans les petites et moyennes surfaces dans la banlieue de Rome. Une grande partie de l‘économie légale de la région est infiltrée par les mafias.
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